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« Adresse:Eglise Sainte Jeanne d'Arc (Mulhouse) » : différence entre les versions

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Entamée en 1933 la construction est interrompue en 1940, elle ne sera finalement consacrée qu'en 1954, soit 21 ans après la pose de la première pierre<ref>[http://www.jds.fr/mulhouse/eglise/eglise-sainte-jeanne-d-arc-mulhouse-328_L JDS], site consulté le 5/5/2017</ref>.
Entamée en 1933 la construction est interrompue en 1940, elle ne sera finalement consacrée qu'en 1954, soit 21 ans après la pose de la première pierre<ref>[http://www.jds.fr/mulhouse/eglise/eglise-sainte-jeanne-d-arc-mulhouse-328_L JDS], site consulté le 5/5/2017</ref>.


La première pierre est posée en 1933 et l’église, bénie en 1935, mais les travaux de décoration ne s’achèvent qu’en 1956. Cette construction de béton armé et de briques, œuvre de l’architecte François-Paul Kirchacker-Demant<ref name="patrimoine">[http://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/68-Haut-Rhin/68224-Mulhouse/161119-EgliseSainte-JeannedArc Site de l'observatoire du Patrimoine Religieux], texte de M. Michel Charbonnier, président du conseil de fabrique de cette église, consulté le 29/04/2019</ref> est très représentative des tendances architecturales et décoratives en vogue dans la période de l’entre-deux-guerres. Elle tranche fortement avec les lieux de culte construits jusque là. Les élévations extérieures, aux formes géométriques, et notamment le campanile, très élancé et décoré d’anges, sont influencées par la tendance Art Déco. Par ses dimensions imposantes: 60 mètres de long par 30 mètres de large et une hauteur de la nef de plus de 13 mètres, pour une capacité de plus de 1000 places assises,ce sera la plus grande église construite en Alsace au XXe siècle.
La première pierre est posée en 1933 et l’église, bénie en 1935, mais les travaux de décoration ne s’achèvent qu’en 1956. Cette construction de béton armé et de briques, œuvre de l’architecte François-Paul Kirchacker-Demant<ref name="patrimoine">[http://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/68-Haut-Rhin/68224-Mulhouse/161119-EgliseSainte-JeannedArc Site de l'observatoire du Patrimoine Religieux], texte de M. Michel Charbonnier, président du conseil de fabrique de cette église, consulté le 29/04/2019</ref> est très représentative des tendances architecturales et décoratives en vogue dans la période de l’entre-deux-guerres. Elle tranche fortement avec les lieux de culte construits jusque là. Les élévations extérieures, aux formes géométriques marquées, dont notamment à la croisée d'un transept peu saillant, une tour- lanterne octogonale coiffée d'un dôme à huit facettes d'inspiration byzantine. Fortement influencée par le style Art-déco elle comporte également sur son flan gauche un campanile carré de quarante quatre mètres, très élancé et décoré d’anges.Disposées aux quatre angles du sommet, ces statues monumentales d'anges-orants de cinq mètres de haut ont été réalisées par le sculpteur-médailleur [[Personne:Pierre-Alexandre Morlon|Pierre Alexandre Morlon]] (1878-1951)<ref name="patrimoine" />.


Le campanile de 44 mètres détaché de l'édifice, dont la silhouette élancée et les anges sont caractéristiques de ce style art-déco. Disposées aux quatre angles du sommet, ces statues monumentales d'anges-orants de 5 mètres de haut ont été réalisées par le sculpteur-médailleur [[Personne:Pierre-Alexandre Morlon|Pierre Alexandre Morlon]] (1878-1951)<ref name="patrimoine" />.
Par ses dimensions imposantes: soixante cinq mètres de long par trente mètres de large et une hauteur de la nef de plus de treize mètres, pour une capacité de plus de mille places assises, ce sera la plus grande église construite en Alsace au XXe siècle.


=== Décor intérieur ===
=== Décor intérieur ===


A l’intérieur de l’édifice le style néo-byzantin prédomine. Il en va ainsi du chœur très richement décoré, arborant  un arc triomphal en bas-reliefs et de nombreuses dorures, de la coupole octogonale à lanterne qui repose sur des trompes en escalier au dessus desquelles figurent les symboles des quatre évangélistes, ou encore du maître-autel à baldaquin avec sa voûte peinte imitant la mosaïque,  oeuvre de Valentin Jaeg.
A l’intérieur de l’édifice le style néo-byzantin prédomine. Il en va ainsi du chœur très richement décoré, arborant  un arc triomphal en bas-reliefs et de nombreuses dorures, de la coupole à caissons qui repose sur des trompes en escalier au dessus desquelles figurent les symboles des quatre évangélistes, ou encore du maître-autel à baldaquin avec sa voûte peinte imitant la mosaïque,  oeuvre du strasbourgeois Valentin Jaeg.


Les quatre autres médaillons carrés au niveau de la coupole représentent les visions de Jeanne d'Arc (Saint Michel, Sainte Marguerite d' Antioche et Sainte Catherine d'Alexandrie), et les quatre colonnes comportent sur les chapiteaux les vertus attribuées à Jeanne d'Arc lors de sa béatification en 1909 par le pape Pie X (Force ,Justice, Prudence et Tempérance)<ref>Message par mail de M. Michel Charbonnier, président du conseil de fabrique de cette église, le 29/04/2019</ref>. Tous ces motifs en bas-reliefs ont été réalisés par la maison Abel Fabre de Paris, et peints par l'artiste mulhousien François Talenti. L'auteur des bas-reliefs est inconnu.
Les quatre autres médaillons carrés au niveau de la coupole représentent les visions de Jeanne d'Arc (Saint Michel, Sainte Marguerite d' Antioche et Sainte Catherine d'Alexandrie), et les quatre colonnes comportent sur les chapiteaux les vertus attribuées à Jeanne d'Arc lors de sa béatification en 1909 par le pape Pie X (Force ,Justice, Prudence et Tempérance)<ref>Message par mail de M. Michel Charbonnier, président du conseil de fabrique de cette église, le 29/04/2019</ref>. Tous ces motifs en bas-reliefs ont été réalisés par la maison Abel Fabre de Paris, et peints par l'artiste mulhousien François Talenti. Le sculpteur des bas-reliefs est inconnu.


Les 21 vitraux, qui figurent les douze apôtres, la Vierge de Lourdes, le Sacré-Coeur de Paray-le-Monial, St Antoine de Padoue, St Joseph, le baptême du Christ  et la vie de Jeanne d’Arc, sont réalisés entre les années 1933 et  1956<ref>[https://www.tourisme-alsace.com/fr/234008170-Eglise-Sainte-Jeanne-dArc.html Tourisme Alsace], site consulté le 5/5/2017</ref>.
Les 21 vitraux, qui figurent les douze apôtres, la Vierge de Lourdes, le Sacré-Coeur de Paray-le-Monial, St Antoine de Padoue, St Joseph, le baptême du Christ  et la vie de Jeanne d’Arc, sont réalisés entre les années 1933 et  1956<ref>[https://www.tourisme-alsace.com/fr/234008170-Eglise-Sainte-Jeanne-dArc.html Tourisme Alsace], site consulté le 5/5/2017</ref>.
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La Fondation du Patrimoine lance un appel de fonds pour la restauration de cette église qui a des gros problèmes d'étanchéité<ref name="fdp">[https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/eglise-ste-jeanne-d-arc-de-mulhouse Site de la  Fondation du Patrimoine], texte de M. Michel Charbonnier, président du conseil de fabrique de cette église, consulté le 5/5/2017</ref>.
La Fondation du Patrimoine lance un appel de fonds pour la restauration de cette église qui a des gros problèmes d'étanchéité<ref name="fdp">[https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/eglise-ste-jeanne-d-arc-de-mulhouse Site de la  Fondation du Patrimoine], texte de M. Michel Charbonnier, président du conseil de fabrique de cette église, consulté le 5/5/2017</ref>.


Une médaille commémorative, représentant une élévation de l'église surmontée du médaillon de Jeanne d'Arc ornant le chœur de l'église, a été réalisée par souscription en 2018 afin de participer au financement des travaux de toiture<ref>https://www.numismatique-en-maconnais.fr/2018/03/une-medaille-pour-leglise-ste-jeanne-darc-de-mulhouse/ consulté le 30/04/2019</ref>.
Une médaille commémorative, représentant une élévation de l'église surmontée du médaillon de Jeanne d'Arc en prière ornant le chœur de l'église, a été réalisée par souscription en 2018 afin de participer au financement des travaux de toiture<ref>https://www.numismatique-en-maconnais.fr/2018/03/une-medaille-pour-leglise-ste-jeanne-darc-de-mulhouse/ consulté le 30/04/2019</ref>.


Toutes les photos ci-dessous sont extraites du site de la Fondation du patrimoine<ref name="fdp" /> et ont été prises par Michel Charbonnier (exception faite de la fresque en bas-relief de l'arc triomphal).
Toutes les photos ci-dessous sont extraites du site de la Fondation du patrimoine<ref name="fdp" /> et ont été prises par Michel Charbonnier (exception faite de la fresque en bas-relief de l'arc triomphal).
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