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« Personne:Samuel Werner » : différence entre les versions

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Concernant son activité comme architecte: Echevin de la tribu des Maçons (1745). Maître d'oeuvre du "Mauerhof", il succéda en 1757 à François Pierre Pflug, inspecteur des Bâtiments de la Ville. En 1770, on lui conféra le titre d'architecte de la Ville. Il acheva d'abord l'ancien Hôtel de la tribu des Marchands, dit Poêle du Miroir (aujourd'hui maison Mozart) au 29, rue des Serruriers, commencé par son prédécesseur dans le style fleuri du "rococo strasbourgeois" (1757-1759). En 1760, il construisit sur ses propres plans la Maison de la Taille (2, rue du Vieux-Marché-aux-Grains), dans un style plus apaisé, si l'on fait abstraction de l'étonnant ondoiement des entablements de fenêtres du premier étage. En 1763, W. opta pour un parti plus classicisant : l'Hôtel Waldner de Freundstein (17, rue des Charpentiers) surprend par son austérité après les grâces et les opulences du "rococo strasbourgeois". L'orientation néo-classique se confirme dans la Maison de la Tour-aux-Pfennigs (1769), aujourd'hui disparue, qui se trouvait au n° 5, rue des Grandes Arcades, à la Maison des Orphelins, mise en chantier en 1771, aujourd'hui Lycée professionnel Oberlin, au n° 4, rue de l'Académie, et à l'imposant Séminaire protestant (1, quai Saint-Thomas), entrepris en 1772. W est également l'auteur des décorations éphémères (arcs de triomphe et portiques) élevées pour la réception de Marie Antoinette en 1770. En dehors de Strasbourg, il a reconstruit, avec des réemplois gothiques, l'église protestante de Schiltigheim (1765) (2)
Concernant son activité comme architecte: Echevin de la tribu des Maçons (1745). Maître d'oeuvre du "Mauerhof", il succéda en 1757 à François Pierre Pflug, inspecteur des Bâtiments de la Ville. En 1770, on lui conféra le titre d'architecte de la Ville. Il acheva d'abord l'ancien Hôtel de la tribu des Marchands, dit Poêle du Miroir (aujourd'hui maison Mozart) au 29, rue des Serruriers, commencé par son prédécesseur dans le style fleuri du "rococo strasbourgeois" (1757-1759). En 1760, il construisit sur ses propres plans la Maison de la Taille (2, rue du Vieux-Marché-aux-Grains), dans un style plus apaisé, si l'on fait abstraction de l'étonnant ondoiement des entablements de fenêtres du premier étage. En 1763, W. opta pour un parti plus classicisant : l'Hôtel Waldner de Freundstein (17, rue des Charpentiers) surprend par son austérité après les grâces et les opulences du "rococo strasbourgeois". L'orientation néo-classique se confirme dans la Maison de la Tour-aux-Pfennigs (1769), aujourd'hui disparue, qui se trouvait au n° 5, rue des Grandes Arcades, à la Maison des Orphelins, mise en chantier en 1771, aujourd'hui Lycée professionnel Oberlin, au n° 4, rue de l'Académie, et à l'imposant Séminaire protestant (1, quai Saint-Thomas), entrepris en 1772. W est également l'auteur des décorations éphémères (arcs de triomphe et portiques) élevées pour la réception de Marie Antoinette en 1770. En dehors de Strasbourg, il a reconstruit, avec des réemplois gothiques, l'église protestante de Schiltigheim (1765) (2)
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