7 524
modifications
« Adresse:La Maison des Têtes (Colmar) » : différence entre les versions
De Archi-Wiki
Adresse:La Maison des Têtes (Colmar) (voir la source)
Version du 6 septembre 2017 à 13:16
, 6 septembre 2017Révision du 16/08/2015 à 16h18 importée depuis Archi-Wiki
(Révision du 16/08/2015 à 16h13 importée depuis Archi-Wiki) |
(Révision du 16/08/2015 à 16h18 importée depuis Archi-Wiki) |
||
| Ligne 34 : | Ligne 34 : | ||
La façade sur rue comporte un rez-de-chaussée, deux étages-carrés et trois niveaux sur pignon; ces différents étages sont séparés par des bandeaux, placés sous l' appui de fenêtre pour les étages-carrés et au-dessus des linteaux dans le pignon. Sur la droite du rez-de-chaussée, dont les fenêtres ont des piédroits et meneaux pour montant de fond, le portail cintré dans un encadrement rectangulaire est orné de termes, de figures animales et de pointes de diamant. Un oriel de plan rectangulaire, au décor exubérant, occupe le milieu de la façade aux premier et deuxième étages; un garde-corps ajouré en pierre, orné de figures bifides, ferme sa terrasse, accessible depuis le niveau inférieur du pignon. Ses panneaux, ses montants et ses meneaux sont sculptés de têtes humaines, sans fonction autre que décorative. On retrouve de telles têtes sur les montants et meneaux des diverses fenêtres, y compris celle du poche d' entrée. Au nombre de cent six, ces têtes, en grande partie restaurées, ont donné son nom à la maison et, en 1888, à la rue entière. Le pignon aigu, à volutes et ailerons, est couronné par la statue en bronze d' un tonnelier, exécutée en 1902 par Auguste Bartoldi. | La façade sur rue comporte un rez-de-chaussée, deux étages-carrés et trois niveaux sur pignon; ces différents étages sont séparés par des bandeaux, placés sous l' appui de fenêtre pour les étages-carrés et au-dessus des linteaux dans le pignon. Sur la droite du rez-de-chaussée, dont les fenêtres ont des piédroits et meneaux pour montant de fond, le portail cintré dans un encadrement rectangulaire est orné de termes, de figures animales et de pointes de diamant. Un oriel de plan rectangulaire, au décor exubérant, occupe le milieu de la façade aux premier et deuxième étages; un garde-corps ajouré en pierre, orné de figures bifides, ferme sa terrasse, accessible depuis le niveau inférieur du pignon. Ses panneaux, ses montants et ses meneaux sont sculptés de têtes humaines, sans fonction autre que décorative. On retrouve de telles têtes sur les montants et meneaux des diverses fenêtres, y compris celle du poche d' entrée. Au nombre de cent six, ces têtes, en grande partie restaurées, ont donné son nom à la maison et, en 1888, à la rue entière. Le pignon aigu, à volutes et ailerons, est couronné par la statue en bronze d' un tonnelier, exécutée en 1902 par Auguste Bartoldi. | ||
Les survivances gothiques (type des fenêtres à meneau, trace sans rigueur des divisions et percements, alors qu' on est début du XVIIe siècle, et le foisonnement du décor gratuit font de cette façade une oeuvre de sculpteur plutôt que d' architecte de la Renaissance; à l' en contre de ce qu' on constate à la maison Pfister, le commanditaire a voulu ici faire montre de son opulence, non de sa culture humaniste. | Les survivances gothiques (type des fenêtres à meneau, trace sans rigueur des divisions et percements, alors qu' on est début du XVIIe siècle, et le foisonnement du décor gratuit font de cette façade une oeuvre de sculpteur plutôt que d' architecte de la Renaissance; à l' en contre de ce qu' on constate à la maison Pfister, le commanditaire a voulu ici faire montre de son opulence, non de sa culture humaniste.<ref> Alsace Dictionnaire des Monuments Historiques (pages 101 et 102</ref> | ||
== Le Tonnelier alsacien == | == Le Tonnelier alsacien == | ||
