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Personne:Pierre Valentin Boudhors

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Date de naissance 22 février 1754
Date de décès 19 juin 1831
Métier architecte


Biographie1

Architecte, ingénieur des Ponts et Chaussées de l’arrondissement de Wissembourg dès l’an VI, il fut un architecte féru de classicisme2.

Pierre Valentin Boudhors est né le 22.2.1754 à Strasbourg3, et a été baptisé le lendemain 23.2.1754 en la paroisse Saint-Etienne, à Strasbourg 4. Il était fils de Pierre Philippe Boudhors, originaire de Saint-Michel d’Halecourt en Picardie, successivement maître de mathématiques, inspecteur des Forêts et inspecteur des Ponts et Chaussées à Strasbourg, et de Marie Madeleine Gertrude Spitz , originaire d’Erstein, épousée en 1747 en l’église St-Etienne, à Strasbourg.

Il s’est marié le 30 décembre 1777 à Strasbourg, en l’église Saint-Etienne, avec une jeune fille de La Wantzenau, Gertrude Meng, fille de meunier 5.

Il est décédé le 19.6.1831 à La Wantzenau6.

Il a fait son apprentissage d’architecte aux chantiers de la Ville, sous la direction de Samuel Werner. Il obtint ensuite l’autorisation de partir pour Paris, où il devint l’élève de Chalgrin et où il resta jusqu’en 1777.

Il collabora avec Pigalle à l’élaboration des plans pour l’installation d’un mausolée du Maréchal de Saxe et fit quelques projets commandés sans doute par Baron d’Autigny, notamment pour un Vauxhall destiné à la promenade du Contades et un théâtre pour la place Broglie, dessinés dans un style néoclassique très parisien proche de celui de son maître Chalgrin.

Il est nommé inspecteur des Bâtiments de la Ville de Strasbourg le 14.7.1777. Il travailla de 1777 à 1780 à l’alignement du faubourg Blanc et de la place Dauphine et se heurta en 1782 aux architectes Pinot et d’Ixnard lors de la réalisation de ce projet.

Autour de 1778, il est l’auteur de deux projets de corps de garde pour la Porte de Saverne et la Porte Blanche. En 1780, il dessina des projets pour la reconstruction du château de Saverne, fit les plans d’une caserne d’infanterie et de cavalerie au quartier St-Nicolas-aux-Ondes, qui furent réalisés.

Il fit construire en 1784-1785 les écuries pour la caserne du quartier St-Nicolas-aux-Ondes. En 1788, il fit construire sur ses plans la caserne des Ponts-Couverts. Il fut démis de ses fonctions le 18.5.1789 à la suite de plusieurs irrégularités. Devenu ingénieur des Ponts et Chaussée pour l' arrondissement de Wissembourg de l' an VI à 1801, il fut alors réintégré dans sa charge et dans sa fonction d' architecte de la ville jusqu' en 1810, fonction dont il fut à nouveau démis à cette date.7.

A partir de 1803, il est l’auteur de plusieurs projets successifs pour une orangerie réalisée entre la fin de 1804 et 1807. Arc de triomphe pour l’entrée de Napoléon à Strasbourg le 22.1.1806. Fontaine d’alliance en face du palais impérial pour la venue de l’impératrice le 22.3.1810.

Le 22.7.1810, nouvelle destitution, et en 1815, vaine tentative de Boudhors pour sa réintégration. Son successeur sera Nicolas Jean Villot, architecte de la Ville.

Son fils Pierre Boudhors, colonel, né en 1787 à Strasbourg, commanda la place de Strasbourg de 1846 à sa retraite en 1852.

Adresses liées

Projets non réalisés

Personnes liées

Références

  1. Source principale : Jean-Daniel Ludmann, in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne n° 4, pages 313-314
  2. Annuaire de la Société des amis du vieux Strasbourg 2010. Article de Benoit Jordan: Le cœur du Temple-Neuf de Strasbourg au début du XIXe siècle. Aménagements des extérieurs, page 96
  3. Etat civil numérisé du Bas-Rhin-Adeloch : La plupart des sources consultées, y compris notre source principale, dans laquelle nous avons puisé quasiment toute cette notice, donnent comme date de naissance le 23 février, mais il s’agit en réalité de la date du baptême, car dans l’acte de baptême lui-même rédigé en latin, il est bien précisé que la naissance a eu lieu la veille (« heri »), avec même la précision de l’heure exacte
  4. Etat-civil numérisé du Bas-Rhin-Adeloch, Paroisse catholique St-Etienne, B 1745-1754, page numérisée 284 / 292
  5. De meunier (molitor) et non pas de « menuisier », comme l’écrit la source principale. Voir dans l’Etat-civil numérisé du Bas-Rhin-Adeloch, Paroisse catholique Saint-Etienne, M 1763-1779, page numérisée 166 / 197
  6. Etat-civil numérisé du Bas-Rhin-Adeloch, La Wantzenau, D, 1831, page numérisée 14 / 34
  7. Strasbourg 2000 ans d'Art et d'Histoire.

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