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Personne:Pierre Michel d'Ixnard

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Date de naissance 22 novembre 1723
Date de décès 21 août 1795
Métier architecte


Biographie

Architecte célèbre pour son style néo-classique précoce, et qui a travaillé surtout en Allemagne Méridionale

Pierre MICHEL dit d'Ixnard est né le 22.11.1723 à Nîmes, fils de Jean Michel, maître-menuisier, et de Marie Fermand.

Il a épousé le 27.11.1751 à Cadenet, Vaucluse, Thérèse Isnard, fille de Barthélémy Isnard, et d’Anne Sambuc.

Il est décédé à Strasbourg le 21 août 1795 à Strasbourg. Le texte de l’acte de décès précise que Pierre Michel Dixnard, architecte de plusieurs Cours d’Allemagne, veuf de N .N., est décédé le 4 fructidor an III à onze heures du soir en sa demeure située rue Brûlée n° 8 (actuel n° 15, rue Brûlée).

Parcours

Selon la première source citée, après avoir été reçu dans la corporation nîmoise des maîtres-menuisiers le 4.1.1743, puis installé à Cadenet (près d'Avignon), il se fit appeler maître-architecte-menuisier en février 1754.

A partir de février 1755 et jusqu’en 1763, il séjourna à Paris avec des interruptions. Si l’on en croit un de ses mécènes, de la famille de Rohan, il est « sorti du bureau » de Jacques François Blondel. Il connaissait en tous cas le Cours d’architecture civile (1771) de ce dernier. Il aurait travaillé à Paris, à Metz, peut-être à Trêves.

A partir de 1763, sa piste est claire, car il accompagna comme dessinateur Jean Servandoni, architecte et décorateur de théâtre à Stuttgart, puis resta sur place comme décorateur indépendant. A cette date il est encore « Michel architecte ».

Mais en février 1764, il ajouta le nom « Dixnard » (s’inspirant du patronyme de son épouse) à son patronyme Michel, dont il fit un second prénom. Et à partir de 1767, il détacha le « d » initial par une apostrophe, pour signer désormais « d’Ixnard » (on remarquera que dans son acte de décès le greffier a quand même écrit « Dixnard »).

Sa carrière commence alors vraiment : en 1764, il est directeur des bâtiments du prince Joseph Guillaume de Hohenzollern-Hechingen. Il est alors très mobile, comme le montrent ses résidences successives ou simultanées : 1764-1766 à Hechingen, 1767 à Buchau (actuellement Bad-Buchau am Federsee) en Haute Souabe, 1769-1774 à St-Blasien en Forêt-Noire, 1774 à Ellingen en Franconie, 1775 à Constance.

Entre-temps, il avait un pied-à-terre à Strasbourg, et alla à Coblence de 1777 à 1779. Mais en 1780, il s’installa définitivement à Strasbourg. Il s’installa d’abord à l’hôtel de Truchsess, au n° 15, rue Brûlée, puis à côté du Poêle du Miroir, rue du Miroir, puis à partir de 1785, il avait son logement au-dessus de l’actuelle Salle Mozart. En raison des conséquences des événements révolutionnaires, il fut ensuite contraint de retourner à l’hôtel de Truchsess, où il mourut.

La précision pour couvrir son parcours, dépendant évidemment complètement de toutes les sources citées, on citera également cette mention précisant qu’il a été "appelé à Strasbourg par le cardinal de Rohan pour élever sur la place aux Herbes (devenue par la suite la place Gutenberg) un hôtel devenu depuis le siège du tribunal de commerce, Ixnard fut nommé surintendant des bâtiments de l'électeur de Trèves et employé par plusieurs autres princes allemands de 1768 à 1784."

Réalisations

La liste que donne Louis Paul Mathis dans sa riche notice dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne est tellement impressionnante qu’on préférera y renoncer plutôt que d’entamer cette liste qui, de plus, ne serait même pas exhaustive. ! (on suggérera donc au lecteur curieux de s’y reporter en consultant cet ouvrage qu’on trouve facilement en bibliothèque, en Alsace tout au moins).

Et on conservera donc la liste ci-dessous déjà en place avant notre modification, liste qui est probablement extraite des autres sources citées :

- château de Königseggwald, résidences à Ellingen et Donauwörth, palais Sickingen à Fribourg-en-Brisgau.

- église collégiale de Buchau, château et église de Hechingen, décor intérieur de la cathédrale de Constance, église abbatiale de Sankt-Blasien (Saint-Blaise) en Forêt-Noire (à partir de 1768).

- façade du poêle de la corporation du Miroir à Strasbourg.

- salle des actes et bibliothèque du collège royal de Colmar (actuel Lycée Bartholdi) dans le Haut-Rhin (1785-1787).

- église d'Epfig (1790) dans le Bas-Rhin.

En 1791, il publie un Recueil d'architecture présentant ses réalisations (édité à Strasbourg).

Adresses liées

Personnes liées

Références

Sources

- Louis Paul Mathis, in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, pages 1761 et 1762.

- Wikipédia [archive], consulté le 5/5/2017.

- Imago Mundi [archive], consulté le 5/05/2017.

-BnF catalogue [archive], Recueil d'architecture, représentant en 34 planches palais, châteaux, hôtels, maisons de plaisances, maisons bourgeoises, églises paroissiales et conventuelles, plusieurs jardins à l'anglaise et un nouvel ordre d'architecture, exécutés, tant en France qu'en Allemagne, sur les dessins de P.-M. d'Ixnard.

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