Personne:Louis Henri Perrin
| Date de naissance | 30 août 1789 |
|---|---|
| Date de décès | 1er avril 1838 |
| Métier | architecte |
Biographie
Architecte
Carrière :
Henri Louis Perrin était encore charpentier en 1815, à la naissance d’un fils. Il sera ensuite décrit comme architecte, ce qui sera aussi le cas lors de son décès prématuré en 1838, âgé de 48 ans. On ne sait rien ou très peu de choses concernant les constructions dont il est l’auteur.
Dans l’annuaire de Strasbourg de 1854, on trouve : « Perrin frères, architectes, entrepreneurs en tous genres, quai aux Fleurs 28 ». Il s’agit très certainement de ses fils Charles Henri Perrin (1815-1899) et Théodore Albert Perrin (1816-1872), tous deux décrits également comme « propriétaires ».
Repères biographiques :
Louis Henri (également souvent prénommé Henri Louis) Perrin est né le 30.8. 1789 à Neuchâtel, Suisse, fils de Pierre Jacques Perrin, charpentier et de Marie Elisabeth Favre.
Il était très probablement de confession protestante, ce qui était également la confession de son épouse. Cet aspect peut-être important au regard du monument funéraire du couple, dont il sera question ci-dessous.
Il a épousé Marguerite Magnus née le 4.12.1796, fille de Henri Magnus, boucher et de Marguerite Kautz. Celle-ci décède le 6.1.1880 à Strasbourg, au n° 17, rue de la Mésange, 42 années après son mari, avec qui elle est enterrée au cimetière Saint-Urbain (c’est leur fils Charles Henri Perrin, propriétaire, domicilié au n° 17, rue du Jeu de Paume / Ballhausgasse, qui déclare le décès).
Henri Louis Perrin est décédé le 1.4.1838 à Strasbourg, au 28, quai des Fleurs (sic) (adresse non identifiée) d’une pneumonie, âgé de 48 ans . Les témoins à son décès sont Henri Perrin, 22 ans, architecte, fils du défunt, et Michel Jeck, 48 ans, charpentier, voisin du défunt. La veuve de l’architecte fera édifier un superbe monument funéraire de style néoclassique, au fronton décoré d’acrotères à palmettes imitées des temples antiques. Deux mains entrelacées symbolisent l’amour et la fidélité du couple. Marguerite restera veuve, sans se remarier pendant 42 ans… Le guide du cimetière Saint-Urbain, édité par la ville commet malheureusement une confusion en attribuant ce monument à l’architecte des Hospices civils, Henri François Perrin (1819-1888) [archive], qui n’était a priori pas du tout en famille avec lui.
Sources :
- Etat civil numérisé du Bas-Rhin, Adeloch
- Guide des cimetières n° 1 de la Ville de Strasbourg, page 14 (2007).
Nom et dates gravées sur sa tombe au cimetière Saint-Urbain
Son monument funéraire au cimetière Saint-Urbain, à Strasbourg
