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Personne:Karl Trübner

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Date de naissance 6 juillet 1846
Date de décès 2 juin 1907
Métier Personnalité


Biographie

Imprimeur-éditeur

Karl Trübner est né à Heidelberg le 6 juillet 1846, fils de Georg Trübner, joaillier, et de Anna Maria Koerper, et il était destiné à devenir joaillier comme son père.

Mais un oncle, célèbre libraire à Londres, le fit changer d’avis, en l’incitant à devenir libraire. Il eut ensuite une formation dans ce sens, pour finalement se rendre chez son oncle à Londres, dont il s’inspira pour les grands principes.

Puis, son oncle ayant renoncé à créer une succursale à Strasbourg en 1871, Karl Trübner décida de s’installer à son propre compte dans le nouveau chef-lieu de l’Alsace-Lorraine, où il arriva en mai 1872.

Il « estima qu’il lui appartenait désormais de contribuer de toutes ses forces à la germanisation de l’Alsace en aidant cette province à revenir dans son milieu linguistique et culturel naturel, entravé, selon lui, depuis le début du XIXe s. par l’Université française, mais aussi par des "mauvais" allemands venus dans le pays après 1871 ».

Il s’établit dans un premier temps comme libraire à la place Gutenberg, puis créa, peu après, 9 place de la Cathédrale, une maison d’édition. Les mérites acquis par Trübner dans les domaines scientifique, linguistique et archéologique, furent honorés par l’Université, et il est impossible de résumer en quelques lignes son activité importante.

On se contentera donc de mentionner qu’il est surtout connu pour être l’auteur d'un ouvrage de référence sur l'architecture à Strasbourg "Strassburg und seine Bauten", paru en 1894 à Strasbourg. Cet ouvrage, qui est devenu depuis un alsatique très recherché, a heureusement été réédité en 1980 à l’identique.

Epoux de Clara Engelhorn (mais le couple resta sans enfant), Karl Trübner se fit construire à Strasbourg une villa néo-régionaliste à colombages, située au n° 41, rue Schweighaeuser, dont les architectes étaient Franz Lütke et Heinrich Backes.

Karl Trübner mourut le 2 juin 1907, après son retour d’un voyage en Italie, dans la maison qu’il avait fait construire. Un monument funéraire honore sa mémoire ainsi que celle de son épouse au cimetière Saint-Louis, à la Robertsau1.

Références

  1. François Joseph Fuchs, in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne n° 37, pages 3915 et 3916

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