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Personne:Jean Guillaume Fritz

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Date de naissance 20 janvier 1797
Date de décès 10 novembre 1879
Métier personnalité


Biographie

Architecte, chroniqueur, philanthrope

Jean Guillaume (Johann Wilhelm) Fritz est né le 20.1.1797 à Strasbourg, fils de Daniel Fritz, maître charpentier et entrepreneur des Ponts et Chaussées, originaire de Pforzheim, et de Marie Salomé Heiligenstein, de Strasbourg.

Il est décédé le 10.11.1879 à Strasbourg, au n° 10, rue Paul Janet (à l’époque Viehgasse 10), à l’âge de 82 ans.

Resté célibataire, il était le dernier survivant d’une famille de 6 enfants tous morts célibataires. Il était de confession protestante luthérienne.

Il est surtout connu pour sa philanthropie, car il soutint par ses dons nombre d’œuvres : il a ainsi légué les sommes de 30 000 F à une œuvre soutenant les pauvres protestants ; 30.000 à l’orphelinat du Neuhof, ; 50.000 F à la Fondation Blessig ; 30.000 F à la Société d’évangélisation ; 24.000 F à l’ensemble des paroisses protestantes, la paroisse réformée comprise ; 40.000 F spécialement à la paroisse du Temple Neuf, leur église détruite par le bombardement allemand de 1870.

Il a aussi légué le domaine du Schloessel au Schnockeloch à Koenigshoffen, à l’établissement des Diaconesses et leur propriété à la Krutenau, 10 rue Paul Janet, maisons et grand jardin à la Ville de Strasbourg, qui a permis la percée de l’actuelle rue Fritz, au bout de l’ancienne impasse de la Hallebarde, ainsi que la construction de la Petite rue Fritz, l’actuelle rue Adolphe Wurtz.

Maîtres charpentiers comme leur père, les trois frères Fritz furent également de grands amateurs de jardinage et d’arboriculture. Cette caractéristique familiale fut accentuée par le fait que le physiocrate et jardinier Charles de Butret avait élu domicile chez eux.

Ces préoccupations apparaissent nettement dans un journal météorlogique, que rédigea Fritz. Il y décrit l’évolution du temps pendant la journée, et les années 1822-1836, 1838-48, 1851 et du 14 juin au 26 aôut 1865 sont conservées à la BMS.

Malgré certaines lacunes, la chronique (manuscrite) de Fritz est importante aussi pour la connaissance de la vie strasbourgeoise au XIXe siècle (telle la description de la chute de grêle du 22 juin 1840 endommageant les vitraux anciens d’églises, dont ceux de Saint-Thomas), par la précision des détails, et les dessins de l’auteur.

Sources :

- Notice de Edmond Ponsing, in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne n° 12, page 1064, recopiée ici presque in extenso.

- Dictionnaire historique des rues de Strasbourg, éd. 2002, pages 131, 138 et 366.

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Références

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