Personne:Gottfried de Strasbourg
| Métier | écrivain |
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Biographie
Poète allemand (Minnesinger) du XIIIe siècle, mort après 12101
Gottfried von Strassburg a composé un Tristan und Isolde avant 1210, qui est la deuxième adaptation allemande de la légende des amants de Cornouaille, d’après le modèle de Thomas d’Angleterre, et qui est l’un des classiques de la littérature en moyen haut allemand
Heine Heine l’appelait « le plus grand poète du Moyen Age ».
Une notice due à Armand Strubel dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne n° 13, pages 1252-1253, fait la part de la légende et de la réalité le concernant.
Sur son originalité, l’auteur de la notice insiste sur le traitement de certains motifs, dont le plus connu est la Minnegrotte avec son lit de cristal, la demeure enchantée de Venusberg, qui donne lieu à une exégèse allégorisante.
Selon le même auteur, La métaphore religieuse est omniprésente. Il s‘agit d’une apologie de l’amour pour l’amour, de la passion destructrice des liens sociaux , dont le principal, le mariage, est décrit comme une aliénation de la liberté féminine. Les amants sont des martyrs au sort exemplaire.
Strubel ajoute que le rôle de Gottfried comme relais culturel est essentiel, et qu’il inaugure, à sa manière, le bilinguisme, truffant son texte d’expressions françaises (« Und Tristan sprach : merci bele Isôt »)2.
Un médaillon représentant le poète orne le le bâtiment de la Bibliothèque Nationale Universitaire de Strasbourg, dont une copie en plâtre se trouve au Musée Historique.
La rue Gottfried, à proximité du Parc de l'Orangerie porte son nom depuis environ 1900.
Copie en plâtre d'un médaillon ornant la BNUS (Musée Historique de Strasbourg)
Sculpture de Johann Riegger ornant la BNUS
Panneau de la rue en 2019
