Personne:Camille Hirtz

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Date de naissance	13 avril 1917
Date de décès	14 juin 1987
Métier	artiste peintre

Biographie

Artiste peintre

« Camille », Robert Hirtz est né le 13.4.1917 à Strasbourg Cronenbourg, fils de Charles Hirtz, propriétaire d’une entreprise de peinture et de décoration et de Joséphine Rau. Il est décédé le 14.6.1987 à Strasbourg.

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Il a fréquenté l’Ecole des Arts décoratifs, où il a suivi les cours et les ateliers de Louis Philippe Kamm , Auguste Cammissar, Emile Schneider, Henri Solveen, et ceux du sculpteur Schultz.

Après quoi il se rendit à paris à l’Ecole Nationale supérieure des Beaux-Arts, jusqu’en 1939. Il a connu ensuite les aléas d’une guerre qu’il a fait d’abord dans l’armée française, puis dans l’armée allemande. Se retrouvant finalement sur le front russe, et fait prisonnier, il connut les affres et les misères des camps de Karaganda et de Tambow.

A son retour de captivité, d’abord professeur de dessin à l’école commerciale de Strasbourg, il fut rapidement nommé professeur à l’Ecole des Arts décoratifs , où il a dispensé un enseignement dans des disciplines très diverses, en particulier la théorie des couleurs, dont il était un grand spécialiste. Chargé de l’atelier de peinture en 1968, il fut appelé au poste de coordinateur du Département Arts jusqu’à sa retraite en juin 1981.

Camille Hirtz était artiste, professeur et poète, et possédait une culture encyclopédique et une curiosité pour des domaines très éloignés, comme les sciences, la philosophie, la mystique, la gastronomie, l’œnologie, la littérature, l’anthropologie et évidemment l’art, à travers les créateurs et théoriciens de tous les temps et de tous les pays, mais surtout il avait une grande indépendance de jugement et un esprit de décision dans les épreuves d’une vie et d’un destin étroitement liés aux drames et à la « problématique » de notre province.

L’œuvre de Hirtz, peintre spécifiquement rhénan, donne à voir une vision véritablement cosmique. Malgré les apparences et l’incorporation d’éléments figuratifs dans certaines œuvres des années 1985-1987, le côté littéraire ou narratif est toujours secondaire dans la mesure où il accentue encore davantage l’utilisation des couleur / matières abstraites.

L’auteur de ces lignes, dont nous avons essayé de garder les mots et le ton, conclut : « Il faut voir et lire l’œuvre de Camille Hirtz comme un véritable hymne d’amour à la peinture, soutenu et orchestré par une continuelle méditation sur la vie et le temps.

Autre source

Une autre source, celle de Maître François Lotz, apporte de précieux renseignements complémentaires, comme le lieu de naissance de Camille Hirtz, au n° 103, route de Mittelhausbergen, où il résidait encore en 1982.

- On y apprend aussi qu’il s’initia d’abord au métier de son père pendant son temps libre, tout en poursuivant ses études secondaires, qu’il fut membre du Groupe de l’Issue (1945-1947), du Groupe de l’Arche (1948-1952), du Groupe des Sept (1953-1958), puis du Groupe de l’Oeuf (1958), et aussi membre de l’Aida, qu’il a participé à quantité d’expositions, etc…

- Concernant son art, il ajoute qu’il a peint pour ainsi dire uniquement à l’huile et que ses gouaches et ses aquarelles sont plus rares, qu’il réalisa de nombreuses suites de monotypes et de sérigraphies , qu’il illustra des livres, et qu’enfin, il a peint des panneaux muraux (notamment celui des établissements Jehu à Strasbourg) et réalisa cinq vitraux pour l’église Saint-Florent à Strasbourg Cronenboug.

Il a par ailleurs exposé régulièrement à la Maison Alsacienne rue Brûlée à Strasbourg, à partir de 1949, puis à la Maison d'Art Alsacienne, à l' Ancienne Douane à partir de 1972.

Lien utile

Enfin, on consultera aussi avec profit la notice en ligne du Dictionnaire « Le Maitron ».