Pour l'occupation de l'usine sur le site, peut être :
- 1848 à 1878 : famille Bœsswillwald[1]
- 1861 à 1872/1874[2] : Entreprise "Veuve J. Preis[3], constituée de Mme Caroline Boeckel, veuve de J. Preis, négociant à Strasbourg et de Gust. Braunwald, négociant - source : tribunal de commerce (9 juin 1872 [archive])
- 1878[4]/1880 à 1887/1888 : Entreprise Eugène Wolff[5]
- 1879/1890[6] à 1901/1907 (Arnold & co, puis marbrerie "Stein und Marmorsägerei Schachenmuhle")
- 1910/1913 une transition[7] avec la chambre de commerce (Jules Schaller[8]) et la manufacture des Tabacs[9] ; peut être une location des terrains[10]. jusqu'en 1961/1968 (usine Poulain) ?
- 1969 : Usine Suchard
- ↑ Le 10 octobre 1848, le citoyen Bœswilwald, propriétaire de l’usine dite Schachenmühl, demande l’autorisation d’irriguer au moyen des eaux du Rhin tortu, les prairies qu’il possède en aval de son usine. - Affiches de Strasbourg : feuille d'annonces légales et avis divers de l'arrondissement de Strasbourg.
- ↑ Le 30 juillet 1874 fut procédé à une vente judiciaire, suite à la faillite de la société Veuve J. Preis & Cie, banquiers à Strasbourg. Deux lots d'un immeuble, auparavant fabrique de tôles vernies, situé au 50 route de Colmar (canton Schachenmühl) :
- 16 ares entre le Rhin-Tordu et le Mühlstraessel, devant la route Strasbourg-Bâle, deux bâtiments, dont une maison d'habitation et un réservoir de gaz
- 25 ares, terrain voisin, également devant la route Strasbourg-Bâle et derrière le moulin dit Schachenmühl, un grand bâtiment ;
- ↑ "Description (en français) de l'entreprise Veuve J. Preis et Cie : Exposition universelle de 1867 (Paris) : examen détaillé des produits exposés dans la classe 91/26 (section de l'ameublement et de la tabletterie) / Salomon Halphen, pages 111-114 [archive], fondée en 1861 aux environs de Strasbourg.
- ↑ Le moulin de Philippe-Jacques Boeswillwald fut détruit par le feu (source : Affiches de Strasbourg du 20 avril 1878, page 3)
- ↑ La notice mentionne les "Bonbons Wolff" (10 rue Saint-Anne). Or il me semble qu'entre les deux guerres mondiales, c'était plutôt la chocolaterie Poulain ? Il y a bien une confiserie Eugène Wolff, au 58 route de Colmar en 1887 [archive] et 1880 [archive]. Cette dernière semble "mieux" correspondre à l'historique industriel.
- ↑ Colmarstrasse 54. Arnold Ferdinand Rudolphe, propriétaire - Annuaire de la ville de Strasbourg de 1880/1879, page 15 (numérique)
- ↑ Avant 1935, la Manufacture Alsacienne de Tabacs "avait" tout le côté pair (en fait les deux numéros enregistrés...) de la rue Schachenweg [2, 8]. Quid des anciens actifs de la marbrerie de la Schachenmühle (moulin & co) ? La chocolaterie Suchard avait pris le relais de la chocolaterie Poulain, au 140-144 route de Colmar.
- ↑ Intéressant en 1909/1910, on retrouve Jules Schaller (président de la chambre de commerce et directeur du crédit foncier communal), juste avant la "Els. Tabak-Manufakt." en 1912/1913. Ce dernier avait également un projet au Haemmerle's Garten vers 1913/1914.
- ↑ De mémoire (source très approximative), l’estimation de la valeur vénale des bâtiments en 1961 (cf. copie dans la notice) fut une demande pour la manufacture des tabacs. Mais cela pouvait tout aussi bien être les "bonbons Wolff", les deux étaient "clients" du cabinet A. Haentzler.
- ↑ Le 8 Schachenweg était la propriété de la "Els. Tabak-Manufakt." en 1912/1913. source : annuaire de la ville de Strasbourg année 1913, page 450 (numérique)