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Discussion adresse:29 rue Mélanie (Strasbourg)

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Non modifiable

Lignée de restaurateurs via les épouses !

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Romjerome (discussioncontributions)

D'après la patronne du restaurant La Vignette, la maison qui l'abrite, daterait effectivement de 1840, et elle aurait toujours abrité un petit bistrot de maraîcher côté rue, qui se serait agrandi en restaurant au cours du 20 e siècle. Mais il semble que l'adresse concerne deux maisons, de dates très différentes ? Pour plus de précisions, et peut-être corriger ces données, on peut se rendre sur le site de Jean Michel Wendling [archive], déjà signalé par le passé par un internaute

Romjerome (discussioncontributions)

Est-ce que M. Michel Beiger était propriétaire entre 1990 et 2011 ou seulement après 2011 ?

Romjerome (discussioncontributions)

"Lorsqu’en 1982 je décidai d’acheter le « petit fonds » de La Vignette, c’était un bistrot de quartier qui servait uniquement boissons, bière, vins en pichet à une clientèle d’habitués. J’avais eu le coup de foudre pour ce lieu, je pressentais qu’il y avait là de quoi faire une table de charme dans ce faubourg maraîcher. Les atouts étaient nombreux. A l’arrière de cette petite maison de type alsacien, une ancienne menuiserie désaffectée et presqu’en ruine mais qui laissait espérer qu’on pouvait s’agrandir de ce côté.

Inconvénients majeurs : pas de cuisine professionnelle, ni de tout- à-l’égout et les toilettes sans chauffage dans la cour. Mais le challenge valait la peine d’être relevé, ce que je s avec l’aide d’un associé, ancien GO du Club Med. La petite cuisine fut aménagée en cuisine de restaurant fonctionnelle, la salle fut repeinte, les murs et le plafond en bordeaux, les boiseries en vert.On fit installer un dessus de bar en bois pour ranger les verres et dissimuler l’éclairage zénithal. Je décorai la salle de reproductions photographiques de cartes postales anciennes de Strasbourg qui provenaient de ma collection personnelle.

L’inauguration eut lieu en novembre 1983 .Les débuts furent difficiles. Mon associé quitta le navire dès le mois de mars 1984. Mais à force de persévérance et de pugnacité la situation s’améliora petit à petit.

Le restaurant se fit progressivement une clientèle de tous les envi- rons de Strasbourg. J’organisais des soirées jazz et Beaujolais nouveau avec orchestre, qui contribuèrent à me faire connaître. Je restais cependant toujours sous-locataire de la Brasserie, elle-même locataire principale des Tretsch, Robertsauviens à qui appartenait l‘ensemble.

En effet, début 1989, mon bail ne fut pas renouvelé par Heineken, je devais quitter les lieux en juin. Le 2 juin de la même année les DNA publièrent un article en dernière page signé par Jean-Jacques Blaesius et intitulé « Quel urbanisme pour La Robertsau ? » avec une photo de La Vignette « vouée à la démolition ». Lors de la braderie début juillet l’adjoint au maire Jean-Charles Quintiliani annonça : « Nous ne voulons pas priver La Robertsau de ce joli petit restaurant. Ce symbole de La Robertsau, comme l’a été le Coq Blanc ,sera vraisemblablement maintenu ». (DNA du 8/7/1989)

Le fait que Robert Grossmann avait en son temps sauvé le Coq Blanc de le démolition avait sans doute incité la nouvelle municipalité de Catherine Trautmann à faire de même avec La Vignette .La ville opta pour l’acquisition du terrain et des murs et me proposa d’acheter le fonds de commerce en me promettant que des travaux de viabilisation du site seraient réalisés. En effet quelques années plus tard la Ville entreprit de raccorder tout le site, restaurant et ancienne menuiserie, au réseau d’égouts et de rendre étanches les toitures. Je pus ainsi installer une nouvelle cuisine professionnelle dans ces anciens locaux, créer un patio à l’arrière, les WC furent également modernisés.

Peu de temps après, la Ville souhaita dans un souci d’embellissement refaire les crépis et les volets. Un an après, la vigne vierge avait repoussé contribuant à redonner l’aspect de guinguette à l’ensemble.

J’ai vendu La Vignette en 2003. Aujourd’hui en 2015 le charme et la beauté du lieu sont toujours là. Les nouveaux propriétaires ont su conserver l’esprit des lieux, son décor en grande partie, son âme. Une salle a été aménagée dans la menuiserie et l’accès aux WC est maintenant à l’abri des intempéries.

Je souhaite longue vie à cette Vignette que j’ai créée et contribué à maintenir dans notre faubourg. J’en profite pour remercier et rendre hommage à tous les clients de La Vignette qui m’ont soutenu pendant 20 ans et sans lesquels rien n’aurait pu se faire."

Michel Beiger

https://www.adirobertsau.fr/restaurant-la-vignette-a-la-robertsau-elements-dhistoire/

Romjerome (discussioncontributions)

D'après les annuaires, en 1879, le propriétaire était "Stephan A. Gastwirth. E." source : annuaire d'adresses de Strasbourg de l'année 1880 - cote 1 BA 1880 - page 67 (numérique) : "Ruprechtsau V. Roth Quartier. 196.

Romjerome (discussioncontributions)

En 1873, on retrouve "Stephan Andreas, Wirth, Roth Quartier 196a (annuaire de 1874 p.85).

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On a notre lien... Marie Caroline STEPHAN Née le 25 août 1864 - Strasbourg,67000,Bas-Rhin,Alsace,FRANCE Décédée le 7 décembre 1900, à l'âge de 36 ans Parents André STEPHAN 1818 (Cordonnier 1855) Marie Louise BERTE 1826 (Blanchisseuse 1855) Union(s) et enfant(s) Mariée le 16 juin 1888, Strasbourg,67000,Bas-Rhin,Alsace,FRANCE, avec Victor TRETSCH 1864 dont Léon Florent TRETSCH 1890-1977 https://gw.g...mp;n=tretsch [archiv

Romjerome (discussioncontributions)

La belle-mère (première épouse ?) de André Stephan (Hartung née Rosine Catherine) est décédée le 17.02.1852, au 196 quartier rouge (Robertsau) - (source: AD n°283 p.76). Un peu avant, la famille Dallinger/Riebel (tailleur) est référencée à cette adresse, vers 1840. Par exemple, naissance de Dahlinger Daniel le 1er juin 1841 (+27 juin 1841), au 190 Robertsau - (source: AD n°933 p.51).

Descendance de Louis Quentin Rapinat et résidents sur la parcelle

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Romjerome (discussioncontributions)

En 1846 : décès de Louis Quentin Rapinat au 197 quartier rouge Selon moi, il était propriétaire du Mittelau n° 190 - VIII 244 R 240, de 25/5/1816 à 14/11/1846. La famille Rapinat/Schertz était également recensée à cette adresse en 1846. Anne Marie Barbe Schertz décède en 1847, toujours au 197 quartier rouge. Entre 1844 et 1870 : L'un des fils, de Louis Quentin Rapinat et de Anne Marie Barbe Schertz, Jean-Louis Rapinat, est noté comme propriétaire au 59bis quartier blanc et au 201 (matrice cadastrale n° 3079, n° 3231). vers 1848 : le 197 quartier rouge est la propriété de Auguste Philibert Rapinat, un des fils de la famille Rapinat-Schertz. Tout comme une partie du 59bis quartier blanc (matrice cadastrale n° 1557, plan E). Avant 1847, la famille de Auguste Philibert Rapinat et de Marie Madeleine Andres était référencée au 127 quartier rouge (Glässerwörthgass). Les dénominations successives du 29 rue Mélanie, serait alors : de 1807 à 1845 : 190 de 1846 à 1855 : 196/197 quartier rouge (au Blon/Glasserswörthgass) de 1906 à 1907 : Hauptstrasse 103 de 1918 à 1939 : 103 rue Principale Il y a eu de nombreux évènements à cette adresse vers 1840. Par exemple, le 13/9/1839 : naissance de Rapinat Caroline (n°190), ou le recensement vers 1841 de la famille Rapinat / Schertz au (n°190), puis en 1846 (n°197 quartier rouge - Glässerswörthgass). Il y a peut être eu des agrandissements, déménagements, hypothèques et successions vers 1844/1846, ainsi que des changements dans le noms et numérotations des rues. Le bâtiment est peut être toujours celui décrit sur le site de M. Wendling. La construction serait alors antérieure à 1840...

Romjerome (discussioncontributions)

Sur le cadaste (~1836), cette maison est notée 1802bis, "associée/liée" au 31 rue Mélanie (n°1802). La maison voisine serait antérieure au n°29 ?

Romjerome (discussioncontributions)

La page dédiée au 29 rue Mélanie sur le site M. Wendling serait (me semble t'il) plus proche du 31 rue Mélanie : un bâtiment qui serait antérieur à 1836/1846, ceci expliquerait le "bis" du cadastre pour cette seconde construction au n°29.

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