Adresse:Quartier du Château (Châtenois)

rue du Château (Châtenois)

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Structure	quartier
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Quartier du Château

Le site fortifié de Châtenois est aussi connu sous le nom de "cimetière fortifié". Le site couvre une superficie de plus de deux hectares.
"La présence d'une double enceinte fait du Quartier du Château un site unique dans l'architecture militaire en Alsace."
"Mentionné pour la première fois en 1298 (acte épiscopal), il appartient alors à une seigneurerie épiscopale installée dans un "château fort". Résidence ponctuelle de l'évêque de Strasbourg, le "château" sert avant tout à la gestion des biens épiscopaux et les enceintes à leur protection. En 1410, le site est cédé au Prévôt du Grand Chapitre de Strasbourg qui le conserve jusqu'à la Révolution. Le "château" est cependant détruit en 1632 lors de la guerre de Trente ans ."

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  quartier du Château, photo illustrant un panneau informatif sur le parcours entre les 2 enceintes

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  entrée de la deuxième enceinte

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  tour des sorcières datée de 1402 par dendrochronologie

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  clocher roman de l'église dans l'enclos protégé par les 2 enceintes

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  passerelle posée pour franchir les 2 enceintes et accèder à l'enclos de l'église

Deux enceintes

- La première enceinte ou enceinte intérieure daterait du XIIIe siècle selon les relevés archéologiques.

- La seconde enceinte ou enceinte extérieure aurait été construite entre la fin du XIVe siècle et le milieu du XVe. "Epaulée par un talus servant de niveau défensif, elle est également précédée d'un fossé à l'extérieur. Elle s'ouvre sur la commune par une tour-porte dite "Tour des sorcières"..."

La deuxième enceinte "est aménagée afin de renforcer la première, devenue inadéquate face au développement des armes à feu. Dans un premier temps, elle adopte des dispositions architecturales similaires (porte d'entrée s'ouvrant sur la plaine, murs dotés de merlons et de créneaux), mais elle est consolidée par un haut talus. Ce dernier, élevé avec la terre de creusement du fossé, sert par ailleurs de chemin de ronde. Dans un second temps (16e-17e siècles), le dispositif est renforcé: la hauteur du parapet (mur) est rehaussée, les créneaux qui constituaient des ouvertures peu défendables sont obstués .

"Les enceintes, bâties en moellons de grès et de granite, révèlent un travail de moindre coût soumis à des changements d'approvisionnement en matériaux. De plan rudimentaire, il n'existe aucun élément de flanquement à l'exception de la tour protégeant la poterne dans l'angle nord-ouest de la première enceinte. Cette poterne constitue l'unique ouverture de la façade jusqu'à l'édification de la 2ème enceinte."

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  deuxième mur d'enceinte

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  première enceinte vue de l'extérieur

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  deuxième enceinte vue de l'intérieur

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  schéma expliquant les différentes reprises de maçonnerie

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  tour d'angle protégeant la poterne unique ouverture dans l'enceinte du XIIIe siècle

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  porte doublée d'un pont fixe pour franchir le fossé permettant l'accès au béguinage sans passer par la porte principale

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Résidence épiscopale et église paroissiale

La première enceinte "entoure deux éléments majeurs que sont l'église Saint-Georges (fin du 12e siècle) et la demeure épiscopale. Ces deux parties constituent alors deux pôles bien distincts au sein de l'enceinte puisqu'un mur interne sépare le pôle religieux (église et cimetière) du pôle seigneurial (maisons de privilégiés groupées autour de la demeure épiscopale). Souvent mentionné comme "cimetière fortifié", l'ensemble religieux participait également à la défense du site notamment grâce à des échauguettes (petites tours) aménagées sur le clocher."
De la résidence de l'évêque, il ne subsiste que "le grand pignon ouest (Amthaus), qui deviendra entre 1550 et 1563 la "maison du bailli"."
L'habitat se développe dans l'enclos. Dans la partie nord où se trouvait la résidence de l'évêque, se situaient plusieurs demeures nobles adossées contre les murs, un béguinage cité dès 1411, une chapelle dédiée à St Pierre...

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  ce pignon est le dernier vestige de l'ancienne résidence épiscopale

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  pignon de l'ancienne résidence épiscopale adossé à une maison

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  maison du 13e siècle ayant brulée au 16e, les objets découverts lors des fouilles ont permis de dresser le portrait de l'occupant, un chevalier en charge de la protection de la résidence épiscopale et propriétaire d'un domaine