Adresse:Musée Serret (Saint-Amarin)
7 rue Clemenceau
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| Date de construction | 1912 |
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| Structure | Tribunal / Palais de justice |
| Structure | Musée |
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Musée Serret
| Date | 1912 |
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Le Musée Serret est un musée d'histoire locale. Le bâtiment qu'il occupe depuis le 15 mai 1973 est un ancien tribunal administratif construit en 1912 et qui a été utilisé en hôpital militaire mobile pendant la guerre de 1914-1918.
Le musée porte le nom du général Serret qui commanda les terribles combats au Hartmannswillerkopf lors de la Grande Guerre.
Le musée est né en mars 1916. "Le 08 mars 1916, alors que la Première Guerre mondiale ravage le monde et bat son plein dans la Vallée, le Capitaine Poulet, administrateur général du territoire a l’idée de collecter des objets en lien avec le conflit afin de les présenter et ainsi faire vivre un peu de la réalité du front aux visiteurs prestigieux lors de leur passage obligatoire au château de Wesserling, siège de l’État Major Français pendant toute la durée de la Guerre."1
Le musée a été installé dans divers bâtiments avant de prendre finalement place dans l'ancien hôpital militaire. Les objets exposés sur trois niveaux sont le fruit de cent années de dons, d'acquisitions et de travail de bénévoles passionnés par l'histoire de leur ville et de leur région.
Le musée propose des expositions temporaires.2
entrée du musée
façade latérale
1912
statue de Saint-Amarin devant le musée
Intérieur du musée Serret
| Date | 8/3/1916 |
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Le musée conserve des collections se rapportant à différents domaines de l'histoire de la ville et de la vallée
- plusieurs salles pour les guerres de 14-18 et 1940
- minéraux et monnaies
- verrerie de Wildenstein: production et technique
- usine textile de Wesserling et la filature de laine peignée de Malmserspach ont permis à la Vallée de connaître un véritable âge d’or
- usine Vuillard/GPV encore en activité et la production d'enveloppes et de papier à lettres
- dans les combles, reconstitutions autour d'activités: le dentiste, l'école, le café, le cordonnier...
entrée
couloir vers les salles pour les collections sur les guerres
une des salles 14-18
salle de classe
chez le dentiste...
collection de skis et traîneaux
rouleaux d'impression sur tissus
techniques d'impression des tissus
Hôpital Mobile Alsacien
| Date | 1915 à 1918 |
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"Ce bâtiment, construit par l’administration allemande en 1912 pour être tribunal cantonal, justice de paix va voir son destin considérablement changer avec le début de la Première Guerre mondiale et l’arrivée des français dans la Vallée, le 7 août 1914."
"Sous l’impulsion d’Agnès de Pourtalès (1870-1930), marquise de Loys Chandieu, engagée volontaire et afin d’anticiper l’arrivée de la saison froide, la décision est prise de déplacer l’ambulance alsacienne installée sous tentes à Kruth dans ce vaste bâtiment inoccupé."
"Une fois les locaux opérationnels, au cours de l’été 1915, il devient l’un des hôpitaux militaire de la Vallée et prend la dénomination d’"Hôpital Mobile Alsacien". En première ligne du conflit, situé entre Thann et Cernay, l’hôpital compte 56 lits intra-muros pour grands blessés, ainsi qu’une centaine d’autres aménagés dans de grandes tentes chauffées tout autour du bâtiment. Tout y était bien installée : salle d’opération, de radiographie, pharmacie, etc."
"A la fin de la guerre, il redevient tribunal administratif mais français."
Dans les différentes salles du musée, des photos d'époque permettent de retrouver l'organisation de l'hôpital militaire.3
photo dans une vitrine du musée
salle 29, chambre de la marquise
![salle de radiologie. Voir Marie Curie et le développement de la radiographie [archive] pendant la guerre 14-18.](/images/thumb/c/c2/7_rue_Clemenceau_Saint-Amarin_70121.jpg/180px-7_rue_Clemenceau_Saint-Amarin_70121.jpg)
salle de radiologie. Voir Marie Curie et le développement de la radiographie [archive] pendant la guerre 14-18.
![salle de radiologie. Voir Marie Curie et le développement de la radiographie [archive] pendant la guerre 14-18.](/Fichier:7_rue_Clemenceau_Saint-Amarin_70121.jpg)
Monument dédié aux chiens de traîneau de la guerre 1914-1918
| Date | 20/12/2015 |
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Au col du Breitfirst, une stèle a été inaugurée le 20 décembre 2015 en hommage aux chiens d'Alaska engagés dans la Grande Guerre.
Un bloc de roche a été installé au bord de la route entre le Markstein et le Schnepfenried. Sur la stèle figurent une tête de chien sculptée par Jean-Louis Haller et un attelage de chiens. A côté du monument, une plaque explique l'hommage rendu aux "Poilus d'Alaska".
Le Souvenir Français, le club de chiens de traîneaux Nanook de Bischwiller et le Musée Serret de Saint-Amarin se sont associés afin de commémorer l’arrivée des chiens de traîneau d’Alaska sur le Front des Vosges, le 15 décembre 1915.
La stèle installée au Breitfirst a été transportée par un équipage de chiens de traîneau, dimanche 20 décembre, après 2 journées de commémoration.
Histoire des "Poilus d'Alaska
Durant l'hiver 1914, dans le massif des Vosges, "la situation des soldats qui, en première ligne, défendent la ligne bleue des Vosges est catastrophique: coupés de leur base arrière par d’importantes chutes de neige, il est impossible de les ravitailler en nourriture et en munitions.
Deux officiers proposent alors au commandement de l’Armée des Vosges d’utiliser des chiens de traîneau. En août 1915, le capitaine Moufflet et le lieutenant Haas partent pour l’Amérique du Nord avec pour mission d’acheter plus de quatre cents chiens et de les ramener en France au plus vite. Commence alors une incroyable aventure à laquelle s’associe dès le début le plus célèbre des conducteurs de traîneaux à chiens d’Alaska : le musher Scotty Allan, celui qui inspira Jack London. A eux trois, ils constituent la plus grande meute de chiens jamais réunie au monde, traversent tout le Canada dans un train spécial... embarquent de justesse à Québec sur un vieux rafiot sauvé de la démolition, affrontent pendant quinze jours les tempêtes et les sous-marins ennemis et accostent enfin au Havre le 5 décembre 1915. Aussitôt débarqués, ils forment et entraînent dans les Vosges les premières Sections d'Equipages Canins d’Alaska..."
Les "poilus d’Alaska" furent répartis en deux sections d’équipages canins qui prirent camp sur les sommets du Tanet et du Breitfirst. Leur mission était d'approvisionner en vivres et en munitions les combattants de l'Hartmannswillerkopf et du Linge, d'évacuer les blessés, lorsque les hautes neiges interdisaient le recours aux mulets...
altitude 1280 m entre le Markstein et le Schnepfenried
au musée Serret, panneau du chenil d'une section d'équipages canins d'Alaska installés au Breitfirst
photo exposée au musée
photo exposée au musée
Liens externes
Sources pour la commémoration:
- DNA et L'EST Républicain du 5/12/2015, Les "poilus" auront leur stèle
- L'Alsace du 9/03/2014, "Les autres poilus de la Grande Guerre"
- L'Alsace du 20/12/2015.
Sources pour l'histoire des "poilus d'Alaska":
- Les chasseurs de Passy et les chiens venus d’Alaska, des photos et la carte du trajet de l'Alaska aux Vosges, sur lesite Culture, Histoire et Patrimoine de Passy [archive]
- Poilus d'Alaska sur le site internetnoatuk.fr [archive] et poiludalaska.com [archive], consultés le 16/10/2015
Références
- ↑ site internet du musée [archive], l'histoire du musée et de ses collections et visite virtuelle de chaque étage.
- ↑ site internet du musée Serret [archive], consulté le 16/10/2016.
- ↑ site internet du musée Serret [archive] , consulté le 16/10/2016. L'épisode Hôpital militaire est lisible dans la partie Collections - Historique.