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Adresse:Jardin Kammerer (Strasbourg)

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Parc de Contades

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Jardin Kammerer1

Date 1840

Edouard Kammerer achète cette propriété en 1840 à Ferdinand François Ambroise Bonard.

L'établissement était connu sous le nom de "Jardin Bonard" et situé à l'extrémité de la Promenade du Contades banlieue de Strasbourg n° 25 consistant en maison principale, bâtiment contenant une grande salle, glacière, gloriettes, jardin, puits, jet d'eau et autres appartenances & dépendances, d'une superficie d'environ 50 ares.2, Strasbourg 10 (96), Me Zimmer n° 3534 - Enregistrement de Strasbourg, acp 277 f° 71-v du 25.4.)

Sur la section C feuille 2 du plan castral de 1837 (dit "cadastre Napoléon"), reproduit ci-dessous on situe l'emplacement de la propriété Kammerer avec ses bâtiments.

On notera, pour les chercheurs, qu'il existe deux copies disponibles de ces plans cadastraux, l'une aux Archives Municipales (attention des plans partiels datant de dates ultérieures ont été rajoutés) et l'autre de moins bonne qualité situé aux Archives Départementales.

La propriété se situait au nord de l'actuel Parc des Contades au bord de l'Ill.

Plan de 1871

Date 1871


Jardin Kammerer3

Date environ 1900

Vers 1900, le jardin Kammerer était sans doute un restaurant dans un cadre verdoyant comme on pouvait en trouver plusieurs de ce type aux quatre coins de la ville autour de 1900.

Le jardin Kammerer était constitué de deux bâtiments principaux, l'un en bois et un autre qui devait accueillir probablement le restaurant.

Autour du Jardin Kammerer, et faisant partie des "animations" du restaurant.

Cet établissement disparut en 1873, pour faire place à:

- une "maison du lait" ou lactarium (traduction de Strasburger Milchkur - Anstalt)

puis à une école, et servit enfin de dépôt aux jardiniers du Parc du Contades.4

- un temple de l'amour situé aujourd'hui au Parc de l'Orangerie, il a été déplacé vers 19585

En 1936, le colonel Albert Michel, attirait l' attention de la municipalité sur l' existence d' un kiosque, au fond du parc du Contades. De style Empire, ce kiosque était constitué de colonnettes, surmontées d' une coupole et coiffées d' un bouton genre pomme de pin.

Comme le souhaitait le Colonel Michel, ce kiosque a été démonté et déplacé à l' Orangerie où il est toujours visible en bordure du lac.6

Le temple de l'amour datant du début XIXème7 il est probable que les autres bâtiments du jardin Kammerer datent de la même période.

Autre8

Références

  1. Archives Départementales du Bas-Rhin (Bibliothèque)
  2. Archives Départementales, 1840 (18.4.
  3. Strasbourg de la Belle Epoque aux Années Folles (Livre)
  4. Vivre à Strasbourg " guides des espaces verts " 1988
  5. CRDP-Strasbourg [archive]
  6. Vivre à Strasbourg " guides des espaces verts " 1988.
  7. mérimée [archive]
  8. Parchemins et jardins [archive], ouvrage collectif, page 48.