Loading...

Adresse:Cité Jacques Peirotes (Strasbourg)

De Archi-Wiki

1,3, 5 et 7 rue Jacques Peirotes, 13 et 15 rue de Berne, 16 et 18 rue de Lucerne (Strasbourg)

Image principale

















Chargement de la carte...

Date de construction 1937 à 1938
Architecte Paul Dopff
Maître d'ouvrage OPHBM_de_Strasbourg
Structure Immeuble

Date de construction 1970
Architecte Charles-Gustave Stoskopf
Structure Garage
Il n'y a pas encore d'actualités sur cette adresse


Construction1

Date 1937 à 1938
Architecte Paul Dopff
Maître d'ouvrage OPHBM_de_Strasbourg

Ensemble immobilier situé rue Jacques Peirotes (à l'origine rue Saint-Gothard), en forme de U avec une ouverture au centre formant ainsi deux bâtiments en L, l'un du côté gauche à l'angle avec la rue de Lucerne, l'autre du côté droit, à l'angle avec la rue de Berne. L'ensemble comporte 72 logements.

Le maître d’ouvrage est l’Office Public d’Habitation à Bon Marché (OPHBM) de la Ville de Strasbourg.

Cette cité est appelée Jacques Peirotes en hommage à l'ancien maire, battu en 1929 et décédé en 1935, qui est à l'origine de l'Office Public d'Habitat à Bon Marché et la réalisation de nombreux logements sociaux. Cet ensemble est due a la volonté du maire de l'époque, Charles Frey2.

Les plans sont établis par l’architecte de la Ville, Paul Dopff, et sont datés de juillet et août 1937.

Le permis de construire est demandé en date du 4 septembre 1937. Il est accepté en date du 13 octobre 1937.

Le gros œuvre est achevé en juin 1938 et les travaux terminés fin 1938. La réception finale est effectuée le 28 février 1939.

Entre les deux bâtiments se trouve une stèle à la mémoire du maire socialiste Jacques Peirotes, inaugurée en 1946. Avant l'installation de la stèle se trouvait une place agrémentée d'un portique de forme circulaire.

La cour à l'arrière des immeubles est occupée par des garages qui ont été ajoutés ultérieurement.

En dehors de l’ajout d’ascenseurs en 1976, l’intégrité des immeubles n’a pas beaucoup changé depuis leur construction, preuve de leur qualité et modernité intrinsèque.

Plans

Les logements en étages sont de type 3 ou 4 pièces. On trouve sur les plans la mention « Groupe de logements à bon marché améliorés ». De fait on trouve bien pour chaque logement la présence d’une cuisine (ouverte sur le séjour ou séparée) et d’une salle de bains. Certaines chambres/pièces sont en enfilade mais ce type d’agencement était courant à cette époque et n’est pas une spécificité des logements. On retrouve par exemple ce type de plan dans une construction privée au 22 rue de Bâle.

Entre les deux bâtiments se trouvait une place avec un portique de forme circulaire. Au centre du portique se trouve depuis 1946 une stèle du maire socialiste Jacques Peirotes.

Dans la cour se trouvait, selon les plans un jardin planté d’arbres le long des bâtiments.


Descriptif

Les façades donnant sur la rue Jacques Peirotes sont simples, lisses, sans modénatures sauf au niveau des encadrements de fenêtres. On notera la générosité des ouvertures avec de grandes baies avec trois vantaux. Les rez-de-chaussées sont élevés en raison de la présence de commerces dans les angles. Un cordon sépare les commerces des étages résidentiels.

Les immeuble donnant sur la rue Jacques Peirotes comportent trois étages plus combles.

Dans les angles les immeubles sont plus élevés et comportent quatre étages complets. Dans ces immeubles d'angle on trouve à chaque étage des balcons filants.

Les immeubles situés aux extrémités, 15 rue de Berne et 18 rue de Lucerne sont différents et semblent comme détachés de cet ensemble. L'architecte leur a donné une individualité comme pour rompre l'aspect monumental de l'ensemble. On pourrait croire qu'il s'agit d'opérations isolées tellement il est courant de trouver ce type d'immeuble dans des opérations privées. L'entrée est surmontée d'une travée occupée par une grande baie vitrée verticale éclairant abondamment la cage d'escalier.

Les entrées sont soignées, de forme carrée surmontées d'une baie quadrangulaire rue Jacques Peirotes. Les portails sont de forme cintrée rue de Berne et rue de Lucerne.

On notera les similitudes de cet ensemble avec la cité HBM rue de Bâle, également construite par Paul Dopff, architecte de la Ville.

Ces immeubles forment un îlot de qualité avec l'autre ensemble situé dans la rue parallèle, rue de Genève.

Plan d'ensemble et documents d'archives

Vues récentes

Ajout de garages et déplacement du monument Peirotes

Date 1970
Architecte Charles-Gustave Stoskopf

Le bailleur social demande l’autorisation pour ajouter 23 garages, à l’usage des locataires, dans la cour en date du 29 mars 1968. La présence du monument pose des problèmes esthétiques pour l’accès aux garages. Malgré plusieurs échanges entre le bailleur et la Ville, cette dernière refuse le permis en date du 3 mars 1969 car la « construction projetée serait de nature à détruire l’unité d’aspect local du secteur ».

Une nouvelle demande est effectuée en date du 26 janvier 1970 pour la construction de 23 garages et le déplacement de la stèle (monument Peirotes).

L’architecte, Charles-Gustave Stoskopf, propose de déplacer de quelques mètres (2,7m précisément) la stèle au fond de la cour. Le portique est démoli au profit d’un nouvel espace accueillant la stèle et ne gênant l’accès aux véhicules aux garages. La sortie et l’entrée des véhicules se fait depuis le même accès depuis la rue Jacques Peirotes. Les véhicules contournent ensuite le monument d’un côté ou de l’autre.

Le permis de construire les garages et déplacer la stèle est accordé en date du 22 avril 1970.

Les garages ont été modernisés en 2019, d'autres ont probablement été ajoutés sur les côtés3.

Références

Contribuez aussi à cet article


Commentaires[modifier | modifier le wikicode]

Loading comments...