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Adresse:Cimetière Nord (Strasbourg)/monuments funéraires

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Date de construction environ 1921
Structure Statue/sculpture/oeuvre d'art

Date de construction 1948
Sculpteur René Hetzel

Date de construction environ 1965

Date de construction environ 1965

Date de construction environ 1971

Date de construction environ 1996
Sculpteur Michel Dejean
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Monument funéraire du pasteur Emile Wurtz

Date environ 1921

Le monument funéraire du pasteur Emile Wurtz est composé d’une croix de forme originale, en grès rose. Elle porte en son centre une tête de Christ couronnée d’épines en haut-relief.

Emile Wurtz (1845-1921) a occupé les fonctions de pasteur à Muttersholtz (67), Mouterhouse et Bitche (57), Preuschdorf et Waltenheim (67), prenant sa retraite en 1908.

Il a épousé le 8 juin 1876 à Strasbourg Caroline Mina née Antoni (1851-1936), fille d’un meunier de Plobsheim.

C’est sans doute leur fille Anna Wurtz (1881-1929), dont le nom est gravé sous celui d’Emile Wurtz, qui a été directrice du sanatorium pour enfants tuberculeux de la Faisanderie, au Neuhof, comme cela est mentionné en allemand sur la tombe.

Le guide cité en source commet à ce sujet une petite erreur en écrivant que cette dernière était l’épouse du pasteur Emile Wurtz. En réalité, le nom de l’épouse, qui n’est décédée qu’en 1936, est gravé sous celui de la fille du couple, décédée avant sa mère.

La tombe date en effet sans doute de 1921, date du décès du pasteur, et les noms suivants ont probablement été gravés successivement au fur et à mesure des inhumations successives. Elle se trouve dans la section n° 12, tout de suite à gauche de l’entrée principale.

Sources :

- Guide des cimetières n° 6 de la Ville de Strasbourg, Strasbour-Robertsau, cimetière Nord, 2011, page 70.

- -Marie-Joseph Bopp, Die evangelischen Geistlichen und Theologen in Elsass und Lothringen von der Reformation bis zur Gegenwart, Neustadt a d. Aisch, 1959 n° 5757.

Monument funéraire de Myriam et Louise Hetzel

Date 1948
Sculpteur René Hetzel

Le Monument funéraire de Myriam Hetzel (1925-1946) et de Louise Hetzel (1892-1982) est remarquable en raison de la stèle sculptée par le sculpteur René Hetzel, père et époux des défunts, dont les noms figurent sur la tranche du monument.

Bien que la nature reprenne ses droits sous la forme d’un lierre grimpant, on devine que le sculpteur a représenté une figure de femme drapée, retenant un manteau qui glisse sur son épaule, les yeux levés vers le ciel.

C’est en tous les cas la description qu’on trouve dans le guide cité en source, qui, datant de 2011, avait encore une vision globale de la stèle. Celle-ci ne serait pas signée par l’artiste, mais sa paternité ne fait aucun doute.

Un ouvrage, également cité en source, en fait en effet état et date l’œuvre de 1948, donc de deux ans après la mort de Myriam Hetzel, fille du couple René et Louise Hetzel. René Hetzel est lui-même enterré ailleurs, dans la section n° 33, sa tombe étant « marquée d’une plaque simple et discrète et (…) entièrment recouverte d’un abondant tapis de lierre », selon le guide déjà cité.

Monument funéraire de Paul Dopff (1885-1965)

Date environ 1965

Le monument de Paul Dopff est constitué d’une stèle en granite noir poli qui porte une simple croix en relief.

Il sert également de cénotaphe (monument élevé en mémoire d’un défunt, mais qui ne contient pas son corps ou ses cendres) à Marc Dopff (1930-1999), dont les cendres ont été dispersées dans les Vosges, comme cela est indiqué sur la tombe1.

On rappellera que Paul Dopff a exercé les fonctions d’architecte de la Ville de Strasbourg dans la période de l’entre-deux-guerres et qu’à ce titre, il a succédé à Fritz Beblo pour mener à terme l’édification du bâtiment principal et crematorium du Cimetière Nord entre 1919 et 1922.


Lien externe

Monument funéraire de Eugène Basch (1897-1964)

Date environ 1965

Le monument en grès rose de Eugène Basch et de son épouse Emma née Nager est orné d’une sculpture en bas-relief. Celle-ci représente saint François d’Assise tendant la main vers un oiseau qui s’approche de lui pour s’y poser. Il se trouve dans la section 21 du vaste cimetière.

Eugène Basch était né le 24 novembre 1897 à Strasbourg-Robertsau, Hauptstrasse 7 (il s’agit sans doute de l’actuelle rue Boecklin), fils de Joseph Basch, tanneur (Gerber) et de Sophie Baumert, tous deux de confession catholique.

En 1953, Eugène Basch était domicilié au n° 36, rue de l’Angle, à la Robertsau.

Il est décédé le 17 décembre 1964 à Strasbourg.

Monument Armand Ingenbleek (1896-1971)

Date environ 1971

Le monument funéraire d’Armand Ingenbleek (1896-1971) et de son épouse Marthe née Nussbicker (1901-1984) se présente sous la forme d’un parchemin en grès rose légèrement incliné. Il se trouve dans la section n° 25.

Armand Ingenbleek avait mené une double carrière d'employé à la Caisse Régionale d’Assurance Vieillesse d’Alsace et de Lorraine, et d'artiste peintre. Il était devenu en 1954, vice-président de l’Association des Artistes Indépendants d’Alsace.

Le guide cité en source mentionne en particulier les fines lettres gothiques se détachant sur ce parchemin en grès et qui donnent les noms et les dates des défunts.

Il décrit également deux médaillons carrés, sculptés, du portrait en buste des défunts, dus au ciseau du sculpteur René Hetzel, datés de 1957, et que l'on aperçoit sur la photo du guide, ainsi que sur une photo récente2

Monument funéraire de Michel Weber (1956-1996)

Date environ 1996
Sculpteur Michel Dejean

Le monument funéraire de Michel Weber est un monument moderne d’une grande originalité. Il se compose d’une sculpture abstraite, signée de l’artiste et professeur d’art plastique Michel Dejean.

Selon la source citée, ce dernier avait engagé lors du décès du défunt, âgé de 40 ans, une démarche de deuil avec les enfants du défunt, alors âgés de 6, 10 et 12 ans en les faisant participer activement à la création artistique du monument.

La haute stèle a la taille exacte du défunt (1,95 m) et porte une plaque où est gravée une citation du poète Jules Supervielle : « Les hommes disparaissent sans mourir comme le font les nuages ».

Un caducée discret, presque caché, rappelle la profession de Michel Weber, qui était médecin.

Le cadre général du monument rappelle une maison et son architecture. Son caractère à la fois construit et déconstruit est symbole de la continuité et en même temps du renouveau des générations.

Le monument se situe dans la section n° 42 du vaste cimetière.

Source :

- Guide des cimetières n° 6 de la Ville de Strasbourg, Strasbourg-Robertsau, Cimetière Nord, 2011, page 93.


Références

  1. Guide des cimetières n°6, Strasbourg-Robertsau, 2011, page 67
  2. Guide des cimetières n° 6 de la Ville de Strasbourg, Strasbourg-Robertsau, Cimetière Nord, 2011, page 80.

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