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Ancien hôtel Waldner de Freundstein dit hôtel de Dartein (Strasbourg)

From Archi-Wiki

17-19 rue des Charpentiers

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Date de construction 1762
Architecte Samuel Werner
Structure Hôtel particulier
Courant architectural Régence
Rococo
Néoclassique

Classement Monument Historique 21/12/1927
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Ancien hôtel Waldner de Freundstein dit hôtel de Dartein1

Date 1762
Architecte Samuel Werner

Hôtel particulier aux angles incurvés (comme le Palais des Rohan d'ailleurs), et qui associe plusieurs courants architecturaux du XVIIIe siècle.

Cet emplacement fut occupé du XV° au XVIII° siècle par l’une des familles nobles les plus anciennes du pays, les Boecklin de Boecklinsau. En 1761, la demeure devient la propriété du comte Christian Waldner de Freundstein, qui la fait reconstruire par l’architecte de la ville Samuel Werner. Vers 1776, la princesse Christine de Saxe, abbesse de Remiremont et tante de Louis XVI, rachète le bâtiment qui communiquait avec le 27, rue des Juifs2. A noter qu'Adolphe Seyboth indique sans doute par erreur dans deux ouvrages que la princesse à fait reconstruire le bâtiment en 17793 4.

La famille de Dartein habitait dans cette demeure au XIXe siècle, d'où le nom d'hôtel de Dartein2.

A partir de 1824, les bureaux de la poste aux lettres occupaient le rez de chaussée2.

Une façade de transition...

Cette façade marque une transition: "sur un fond de style Régence, Werner n'hésite pas à y ajouter un motif de style Rococo (les agrafes) tout en préfigurant le néo-classicisme avec la frise entre le 1er et 2e étage"5.

Un deuxième portail était-il prévu? L'encadrement du portail de droite est répété à gauche mais n'abrite qu'une fenêtre, entourée d'un remplissage de pierres de taille.

A l'étage noble, fenêtres avec linteaux en segments d'arc. La fenêtre centrale est soulignée d'une frise sculptée et moulurée.

Une frise (une grecque) se trouve entre le premier et le deuxième étage, plus austère.

Deux agrafes rocailles sont présentes sous la corniche du toit, et au niveau de la travée centrale sous le bandeau séparant le rez-de-chaussée du premier étage.

Un fronton aux lignes courbes surmontait probablement la partie centrale de la façade, puisqu'il est représenté sur une élévation originale de la façade présente dans le "recueil Werner-Boudhors" (conservé au Cabinet des Estampes)2 6. Il a probablement été détruit par la suite, peut-être à la Révolution2, à moins qu'il n'ait jamais été réalisé.


Classement au titre des monuments historiques7

Date 21/12/1927

Façade sur rue et escalier : Classement aux Monuments Historiques le 21 décembre 1927 (J.O.du 16/02/1930)


Références

  1. Dictionnaire Historique des Rues de Strasbourg (Livre)
  2. a b c d et e Strasbourg Panorama Monumental - Faure (Jean-Louis), Foessel (Georges), Klein (Jean-Pierre), Ludmann (Jean-Daniel), Ludmann (Marie-France), Strasbourg Panorama Monumental et Architectural des origines à 1914, Strasbourg, Contades, 1984, p. 149
  3. Seyboth - Strasbourg historique et pittoresque (Livre)- tome I, p.185 et 187
  4. Seyboth Das Alte Strassburg (Livre) - Seyboth, Adolphe, Das alte Strassburg, vom 13. Jahrhundert bis zum Jahre 1870; geschichtliche Topographie nach den Urkunden und Chroniken, bearb. von Adolph Seyboth, Strasbourg, J.H.E. Heitz (Heitz & Mündel),1890, p.19
  5. Connaître_Strasbourg_(édition_1988)_(Livre), page 125
  6. L'élévation est reproduite dans Strasbourg Panorama Monumental (1984) à la page 133
  7. Mérimée_(site_internet) Notice Mérimée PA00085052 [archive] consulté le 03/01/2021

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Utilisateur anonyme #1

67 months ago
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"Connaître Strasbourg" de 1988, des Editions Alsatia mentionne un dessin au crayon de la façade dans le recueil "Werner-Boudhors" conservé au Cabinet des Estampes.

Description détaillée de la façade page 124.

Aw2mw bot

67 months ago
Score 0
Je suis scandalisé de ce qui s'est écrit sur cet hôtel, à savoir qu'il serait l'hôtel de la Marseillaise. Celui qui a écrit celà n'a aucune preuve (on sait seulement que Dietrich y a habité jusque juillet 1791) et balaye d'un revers de main tous les témoignages concernant l'hôtel du Broglie.