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Adresse:9 rue des Francs Bourgeois (Strasbourg)

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3 rue du Vieux Seigle, 9-11-13-15 rue des Francs Bourgeois

Image principale











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Date de démolition 1968 à 1969
Structure Immeuble

Date de construction 1969 à 1972
Architecte Albert Sensfelder
Structure Immeuble

Date de rénovation 2015
Agence d'architecture Briot-Gomez Architectes
Courant architectural Contemporain
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Historique

Date à partir du XVIe

Sur cette parcelle se trouvait un groupe de six maisons du XVIe au XVIIIe siècle1 situés autrefois 9, 11, 13 et 15 rue des Chandelles et 1, 3 rue du Vieux-Seigle.

Le n°9 abritait des années 1930 (et sans doute déjà avant) aux années 1960 un restaurant2.

Lors de la réalisation de la Grande Percée, dans les années 1910, une partie de la rue des Chandelles a été supprimée. Les immeubles localisés rue des Chandelles ont été réadressés rue des Francs Bourgeois.

Lors du bombardement du 11/08/1944 certaines maisons à l'arrière de celles-ci ont été endommagées (n°15 sur le plan). Cela a permis de créer une placette, rue du Saumon, à l'arrière de ces maisons.

Démolition2

Date 1968 à 1969


Dès 1962, une menace plane sur ces immeubles, le n°9 rue des Francs Bourgeois est frappé d'alignement. Malgré l'état vétuste des immeubles, la ville préfère une nouvelle construction, plutôt que leur rhéabilitation. L'immeuble n°9 est dans un état instable depuis a démolition de l'immeuble mitoyen rue du Saumon (parcelle 58). La Ville souhaite y créer une placette.

Dans un courrier daté du 18 avril 1962 le directeur des services techniques de la ville, Georges Laforgue est sans ambiguité à propos du n°9 « A mon avis, l'immeuble en cause devrait être acquis par la ville et démoli. Il en est de même des autres vieilles bâtisses situées entre la rue du Saumon et la rue du Vieux Seigle. L'arasement de tous ces immeubles permettrait de faire une belle opération d'urbanisme dans ce quartier.».

Après achat par la Ville, les maisons ont été démolies entre 1968 et 1969.

L'aile renaissance d'un immeuble mitoyen situé 5 rue du Vieux Seigle a également été démoli pour permettre la réalisation de l'immeuble projeté.

Construction3

Date 1969 à 1972
Architecte Albert Sensfelder

La demande de permis de construire est présenté le 27 juin 1968. Le maître d’ouvrage est la Compagnie d’Assurances Trieste & Venise, situé à Paris4. L’immeuble projet comprend 7 étages dont un dernier niveau en retrait. Deux niveaux de parking en sous sol sont prévus.

L’architecte est M. Albert Sensfelder, 15 rue du Dôme à Strasbourg.

L’arrêté de permis de construire est daté du 16 décembre 1968.

Selon le descriptif, les façades devaient être revêtu de granit noir, de pierres naturelles blanches et d’aluminium éloxé blanc pour l’encadrement des fenêtres. Dans un procès verbale de la commission des sites du 19 septembre 1969, on apprend que la société d’assurance souhaite que la façade soit finalement revêtue, par mesure d’économie et de goût, de granit vert-argent, comme pour son siège parisien. La commission refuse ce changement dans un premier temps, finalement après entretien avec l’architecte le changement est enterriné le 12 novembre 1969.


Les travaux en août 1969. En février 1970 les fondations commercent, en décembre de la même année le gros œuvre est en cours. Les travaux sont achevés en décembre 1971.

La déclaration d’achèvement des travaux est envoyé à la Ville le 30 décembre 1971. Après modificatin des plans, en mars 1972 la construction est considéré comme achevé par la Ville.

En 2010, outre les bureaux dans les étages, on trouvait dans ce bâtiment le magasin Burton (présent depuis 1972)5 et l'école Berlitz.

Documents d'archives

Vues en 2010

Lien externe

Rénovation en cours

Date environ 4/2015 au 7/2015
Agence d'architecture Briot-Gomez Architectes

La rénovation de l'immeuble est réalisée par le cabinet B&G (Briot-Gomez Architectes) pour le compte du groupe B&O (Benarroch et Oussadon).

Les travaux consistent notamment en l'habillage des façades par un habillage métallique allant du gris vers le noir, les conditions structurales de l'immeuble étant bonnes.

L'auvent au dessus des commerces du rez-de-chaussée sera réduit et une nouvelle "casquette" sera positionnée au dessus de l'attique.

On peut également remarquer sur la toile publicitaire que l'édifice sera nommé "L'Eclipse" et que ses façades seront caractérisées par un style contemporain et des teintes très foncées

... et un éclairage dynamique blanc.

Le coût est de 800 000 € plus 200 000 € pour la rénovation des parties communes.6.

Aspect après rénovation

Références

  1. Strasbourg. L'arc nord de la grande île, non daté
  2. a et b Archives de Strasbourg et de l'Eurométropole - Cote 233MW838
  3. Archives de Strasbourg et de l'Eurométropole - Cote 816W169
  4. En 1972, les Assurances générales Trieste & Venise se rapprochent de la Foncière Populaire pour donner naissance à la maison mère française : Generali France Historique sur le site Generali [archive], consulté le 04/10/2023
  5. Site Burton [archive]
  6. DNA du 6/5/2015 [archive]

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