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Adresse:6 rue du Coq (Strasbourg)

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6 rue du Coq (Strasbourg)

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Date de construction environ 1745
Structure Immeuble

Date de extension 1878
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Construction1

Date environ 1745

Le Dictionnaire historique des rues de Strasbourg décrit le n°6 rue du Coq comme un « Bel hôtel particulier du XVIIIe siècle, à porche central enrichi d’une voussure appareillée. La façade est animée de chaînages à refends et de clés sculptées »2.

Selon les recherches de Monsieur Jean Michel Wendling1 , cet immeuble a été construit sur le jardin arrière du 5, rue de l’Aimant, donnant sur la rue du Coq. Jean Zacharie Meyé, maître maçon et tailleur de pierres originaire de Saxe-Anhalt3 acquiert en 1737 maison et jardin.

C’est sur ce jardin qu’il édifie, entre 1737 et 1747 l’immeuble primitif, haut de 2 étages et surmonté d’un fronton central cintré percé d’un œil-de-bœuf. Le dessin préparatoire au plan-relief de 1830 (ilot n°124) donne un schéma de la façade d’origine.

L’inventaire après décès de l’épouse de Jean Zacharie Meyé en 1747 comporte un descriptif précis de l’immeuble et de ses dépendances :

« La maison comprend au rez-de-chaussée l’entrée, une cave voûtée, à main gauche un poêle et une cuisine, à main droite le logement pour l’officier et son valet, par dessus au premier et au deuxième étage un vestibule, deux poêles, une dépense et une cuisine, au-dessus les combles avec une mansarde, un grenier dallé et un grenier non dallé, les pignons sont en pierre, le toit est couvert de tuiles plates, la cour est à main droite et à main gauche, à l’arrière trois remises à demi-toit qui reposent sur des piliers, au-dessous une chambre et deux débarras, par-dessus une galerie, l’écurie, le four à plâtre et les cabanes de tailleur de pierres, le passage dans la cour arrière où se trouvent le puits et deux petits bâtiments ainsi que le bâtiment arrière qui donne sur la rue de l’Aimant et qui est très vieux et en mauvais état, il comprend un petit poêle, des chambres, un vestibule, fourneau et évier, vieux combles et pignons en bois, avec toutes les appartenances et dépendances, estimée 4 000 florins »1.

La veuve en secondes noces de Jean Zacharie Meyé, Susanne Marguerite Russ épouse en 1756, Jean Michel Starck, lui aussi membre de la tribu des maçons et tailleurs de pierre.

C’est ce dernier qui est cité comme propriétaire sur le plan Blondel de 1765 (N°150 du VII° canton). La fille de Jean Zacharie Meyé, Susanne Marguerite Verius vend l’immeuble en 1776 à un autre maître maçon : Jean Michel Gruber qui figure dans les recensements de 1789, 1795 et 1798. A son décès en 1798, l’immeuble échoit à son fils Georges Michel Gruber, architecte.

Extension1

Date 1878


En avril 1878, demande par Joseph Starck, propriétaire et maître maçon de surélever de deux étages l’immeuble :

« Monsieur le Maire,

Le soussigné a l’honneur de vous demander de l’autoriser à surhausser de deux étages sa maison sise 6 rue du Coq. Le dernier étage sera posé en arrière de l’alignement de la rue selon la coupe ci-contre. Dans l’attente, il a l’honneur d’être votre obéissant serviteur,

J. Starck, Strasbourg le 17 avril 1878 »

La façade prend dès lors son aspect actuel avec disparition du fronton cintré et construction d’un troisième étage en retrait par rapport à la rue.

Ces transformations de la fin du XIXe siècle ont motivé le rejet en 1991 de la demande de protection de l’immeuble au titre des Monuments Historiques.

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Références