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Adresse:6 Grand Rue (Strasbourg)

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6 Grand Rue (Strasbourg)

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Date de construction 1614
Structure Immeuble
Courant architectural Alsacien (colombage)
Renaissance

Inscription à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques 25/6/1929
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Maison dite "A la Roue de la Fortune" ( Zum Glückesrade ) 1

Date Moyen Age

Le Dictionnaire historique des rues de Strasbourg précise qu’ « au Moyen Age, la maison (qui se situait ici) s’appelait « A la Roue de Fortune » (1294). En 1377, y habita Nicolas de Sarrebourg, du chantier de la cathédrale »2.

Quant à Adolphe Seyboth, il raconterait qu'en 1427 un industriel "dont les produits disposaient probablement les clients à faire une station chez son voisin du n°4 " s'était spécialisé dans la vente de harengs et de pommes. Et de rappeler qu'au Moyen Age, la maison s' appelait " A la Roue de la Fortune " ( 1224), la multiplicité des jours maigres, l'observance très étroite du carême, et la modicité des fortunes,ayant fait du hareng un objet d'alimentation d'une extrême importance3.

Construction

Date 1614

Tout porte à croire, comme l’écrit une source très fiable, que cette « petite maison d’artisan (a été) reconstruite en 1614 (millésime sur la maison). La façade comprend un r.de ch. en pierre, avec encorbellement à pans de bois à partir du 1er étage. Selon l’esthétique de l’époque Renaissance, les fenêtres s’inscrivent (qu’elles soient doubles ou triples) dans des encadrements de bois sculpté qui reposent sur des consoles à feuilles d’acanthe. De grosses poutres moulurées horizontales séparent les étages4.


Inscription à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques5

Date 25/6/1929

Maison: façade et toiture6.

Cette maison en pan-de-bois, datée de 1614, « ressortit au mode de construction traditionnel de l'époque ; ses deux étages en encorbellement comportent chacun deux travées de fenêtres de largeur sensiblement équivalente, mais divisées par un meneau unique à l'étage, pour deux au dernier niveau. Ces fenêtres encadrées de colonnettes sont le siège principal du décor, avec leurs appuis et meneaux à reliefs, leurs allèges en losanges barrés de croix de Saint-André à l'étage, et les consoles en feuilles d'acanthe recourbées. Sur l'une d'elle figure le millésime, gravé dans un écu7


Références

  1. Das alte Strassburg, vom 13. Jahrhundert bis zum Jahre 1870; geschichtliche Topographie nach den Urkunden und Chroniken, bearb. von Adolph Seyboth (1890) : https://archive.org/details/dasaltestrassbur00seyb/page/84/mode/2up [archive], consulté le 07/09/2020
  2. Dictionnaire historique des rues de Strasbourg, édition 2002, page 73
  3. La source est logiquement Adolphe Seyboth, d’après le contributeur de cet extrait, mais celui-ci n’ayant laissé aucune autre mention de sa source. Il reste donc à consulter celle-ci pour la préciser, ainsi que pour attester le texte ci-dessus
  4. « Connaître Strasbourg », 1988, Editions Alsatia, , page 159
  5. Dictionnaire des Monuments Historiques d'Alsace (Livre)
  6. Mérimée_(site_internet) Notice Mérimée PA00085115 [archive] consulté le 19/09/2020
  7. Dictionnaire des monuments historiques d'Alsace, éd. La Nuée Bleue, Strasbourg, 1995, page 523. Texte : Dominique Toursel-Harster