Loading...

Adresse:5 rue des Ormes (Strasbourg)

Aus Archi-Wiki

5 rue des Ormes

Image principale



Chargement de la carte...

Date de construction 1909 à 1910
Architecte Emile Werler
Structure Immeuble
Il n'y a pas encore d'actualités sur cette adresse

Construction1

Date 1909 à 1910
Architecte Emile Werler

Bel immeuble d'angle, construit en 1909-1910, dont la façade fait l'angle avec la rue Jules Verne, et que le dictionnaire historique des rues de Strasbourg décrit comme une « jolie maison néo-XVIIIe s. »2.

Le bâtiment est occupé depuis l’origine par un bureau de poste3.

Le maître d’œuvre est l’architecte Emile Werler. Il était encore à l’époque situé au centre ville (Alter Weinmarkt 35, Ecke Marktgasse (Eingang Thomanngasse).

Le maître d’ouvrage est Alois Hirsch, domicilié au n° 55g, route de Mittelhausbergen (Mittelhausbergerstrasse n° 55 g), à Cronenbourg, et qui était propriétaire du terrain.

Si l’on cherche à en savoir plus à son sujet, on peut vérifier dans l’annuaire de 1909 qu’il vit déjà de ses rentes (Rentner), alors que dans l’annuaire de 1906, c’est sans doute le même qui était encore marchand de lait (Milchhändler), domicilié « Hirschgasse 8 ».

On notera que cette rue s’appelle aujourd’hui « rue du Cerf », après une traduction erronée, car il s’agissait bien de la rue Hirsch, du nom du marchand laitier lui-même, et le nom avait sans doute été donné à cette rue en hommage à son père décédé, qui était lui aussi marchand de lait (on trouvera cette hypothèse en se rendant à la rue du Cerf).

Les plans montrent que la maison avait d’emblée été conçue pour être un bureau de poste pour le quartier de Cronenbourg (Neubau Postgebäude Kronenburg). C’était à l’époque un bureau de poste impérial (Kaiserliches Postamt).

Au rez-de-chaussée se trouvait l’espace des services de la poste (Diensträume), au premier étage le logement du chef de la Poste (Wohnung des Postmeisters), et à l’étage mansardé, il y avait deux logements destinés à des employés de la Poste (2 Wohnungen für Unterbeamte).

Il semble cependant bien que le bâtiment soit resté propriété de la famille du commanditaire, puisque c’est encore un membre de cette famille qui est cité lorsqu'il est procédé à un ravalement en 1992. Mais le dossier consulté se clôturant en 1994, on ignore cependant ce qu’il en a été par la suite.

Références