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Adresse:39 avenue de la Forêt Noire (Strasbourg)

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39 avenue de la Forêt Noire (Strasbourg)

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Date de construction 1896
Architecte Max Issleiber
Entrepreneur Kirchenbauer et Waltz
Structure Villa
Courant architectural Néoclassique
Néo-Renaissance italienne

Date de extension 1938
Architecte Tim Helmlinger
Entrepreneur Ehstand et Batt

Date de extension environ 1980 à 1984
Architecte Marc Roman
Joseph Meyer
Jean Michel Grob
Structure Immeuble
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Construction1

Date 1896
Architecte Max Issleiber
Entrepreneur Kirchenbauer et Waltz

Grande villa construite pour le docteur Gustave Schwalbe, professeur d'anatomie à la Faculté de Médecine de Strasbourg, d'après des plans dessinés par l'architecte Max Issleiber, qui datent du 9.7.1896. Les entrepreneurs sont Kirchenbauer et Waltz, (n° 5, quai Dietrich). On notera le monogramme du professeur Schwalbe, sous la forme d'un S sur le portail à la droite de l'immeuble.

Quelques compléments concernant Gustav Schwalbe (1844-1916): " il fut titulaire de 1883 à 1916. Ses remarquables travaux sur l'Anatomie des organes des sens et surtout du système nerveux - un noyau bulbaire porte son nom - firent sa célébrité. Mais davantage encore ses recherches en Anthropologie, une discipline dont il fut un des plus illustres représentants. Il édifia également, dans son Institut, un riche musée d'Anthropologie et d'Anatomie comparée." (La Médecine à l'Université de Strasbourg du XVIe au XXe siècle, par Georges Schaff, dans Les sciences en Alsace, 1538-1988, éd. Oberlin, page 191)

Le bâtiment construit en pierre et en briques apparentes est aligné sur la rue, mais possède un grand jardin à l'arrière. Le style de la façade principale, large de quatre travées de fenêtres et rigoureusement symétrique, fait référence au néoclassicisme et au style néo-Renaissance italienne. Au rez-de-chaussée des frontons cintrés dont les tympans sont ornés d'une coquille sculptée surmontent les fenêtres. Le deuxième étage, nettement moins élancé que les étages inférieurs, joue le rôle d'étage attique.

Extension1

Date 1938
Architecte Tim Helmlinger
Entrepreneur Ehstand et Batt

Construction d'une annexe pour cuisine et bain à la façade sur cour.

Tout d'abord, en 1924, le nouveau propriétaire, l'industriel Fritz Vogel, souhaite la construction d'un garage au fond du jardin. La formulation est rédigée en allemand : "die Errichtung eines Auto-Unterstellraumes im hinterteil des Gartens" .

Rien ne se passe ensuite entre 1924 et 1938. Puis en mai 1938, le même Fritz Vogel fait appel à l' architecte DPLG Tim Helmlinger pour de nouveaux projets de transformation, à savoir la construction d'une cuisine et d'une salle de bains .

Celui-ci précise dans le Baugesuch que ces travaux sont nécessaires car la cuisine d'origine se trouvait dans ... la cave. Evidemment, il n'y avait pas non plus de salle de bains "moderne". On voit que ces villas étaient vastes, sur des terrains plus que généreux (env. 52 mètres de long sur 21 mètres de large !), mais que le confort restait spartiate.

Les travaux d'agrandissement de Tim Helmlinger sont complètement terminés au 27.12.1938. L'entrepreneur est Ehstand et Batt, 2 allée Zaepfel, Robertsau.

Extension2

Date environ 1980
Architecte Marc Roman
Joseph Meyer
Jean Michel Grob

Réfectoire, Extension, Surélévation, 1969, 1978-1982, 1982-1984

Il y a "un blanc" dans le dossier jusqu'en 1955 où il est à nouveau question de travaux, mais sans mention du propriétaire, mais avec une claire allusion à l'entreprise de constructions Schoettel et Cie. Il s'agit sans doute d'aménagements minimaux prévus pour abriter le futur Institut du Travail, de la Faculté de Droit et des Sciences Politiques et Economiques de Strasbourg, qui a fêté ses 50 ans en 2006, et dont la fondation doit donc remonter à 1956 environ.

Une série de travaux vont alors se produire en cascade au fil des ans :

1) En septembre 1969 est prévu l'aménagement d'un réfectoire-bar au sous-sol de l'immeuble, avec mise en place des installations sanitaires ;

2) En juillet 1978, toujours pour l'Institut du Travail, est déposée une demande de permis de construire par les architectes DPLG Jean-Michel Grob, Joseph Meyer et Marc Roman, 19 rue de l'Ail, d'un projet d'extension du bâtiment universitaire déjà existant, sous la forme de 250 m2 de magasin de livres, 250 m2 de surface d'accueil et de bureaux, et 250 m2 de salles diverses et de réunions. Au total : 750 m2. Les activités envisagées sont l'enseignement. Ce projet d'extension date de 1978, mais en raison du retard apporté à l'attribution des crédits nécessaires à cette construction, sa mise en chantier n'a pu intervenir comme prévue en 1979. Finalement le 31.3.1980, une prorogation de permis de construire est accordée. Les travaux seront achevé en mars 1982.

3) Intervient alors une troisième vague de travaux, qui envisagent de nouveaux aménagements, une extension et une surélévation du bâtiment ancien cette fois, par le même groupe d'architectes. Le permis de construire date du 10.5.1982. En février 1984, ces travaux de rénovation et de surélévation de l'Institut du travail sont à leur tour terminés. Et à peu de choses près le bâtiment d'aujourd'hui doit encore lui correspondre. Nous citerons pour finir le mémoire descriptif en date du 22.3.1982, dû à l'architecte Jean-Michel Grob, tel qu'il concevait cette dernière tranche de travaux : "L'édification d'un nouveau bâtiment spécialement conçu et affecté à l'enseignement a permis de libérer l'ancien bâtiment. Celui-ci datant du siècle dernier, nécessite de profondes remises en état. Les travaux à entreprendre permettront essentiellement l'aménagement de locaux d'hébergement, destinés aux stagiaires qui fréquentent l'établissement, ainsi que quelques bureaux d'enseignants au rez-de-chaussée". Inutile de citer tout le rapport. Accordons donc une mention spéciale à la description du troisième étage, d'une surface de 200m2, et "nouvellement construit en forme d'étage à la Mansart. La couverture du bâtiment sera réalisée en bardeaux d'asphalte et les chassis seront du type Velux. Il comprendra 12 chambres individuelles, équipées de lavabo et de placard..." Le rapport rappelle pour finir que "la remise en état des façades par ravalement, terminera le programme de travaux."

Références