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36 Allée de la Robertsau (Strasbourg)

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36 Allée de la Robertsau

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Date de construction 1904
Architecte Armand Richshoffer
Entrepreneur Ernest Diebold
Structure Immeuble
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Construction1

Date 1904
Architecte Armand Richshoffer
Entrepreneur Ernest Diebold

Immeuble imposant en brique et pierre de taille, avec un très léger ressaut vertical de part et d’autre de l’entrée centrale, produisant un effet de symétrie. Par ailleurs le traitement de la brique rouge devenant de plus en plus apparente au fur et à mesure qu’on s’élève dans les étages donne à la façade un mélange de rigueur et de fantaisie, dont le Dictionnaire historique des rues de Strasbourg, éd. 2002, page 183, retient cependant plutôt le caractère « sobre et rectangulaire ».

Le maître d’œuvre, Armand Richshoffer, est un architecte de renom, qui habitait sa propre maison au n° 9, allée de la Robertsau. On proposera parmi les documents un courrier très documenté de l’architecte, en date du 15 juillet 1904. Il cite d’autres firmes, d’autres pays, d’autres villes, mais il est difficile de dire quelle est son argumentation, sans y consacrer trop de temps, ce qu’un germaniste passionné d’architecture n’hésitera pas à faire de son côté, d’où l’idée de mettre ce document en ligne.

L’entreprise de construction est la Maison Diebold, dirigée à l’époque par la veuve du maçon André Diebold, et mère de l'entrepreneur Ernest Diebold, et qui s’intitulait "Diebold Sohn Baugeschäft", affaire située au n° 10, rue du Fossé des Treize (Dreizehngraben 10).

Le commanditaire est Aug. Vogt, et on apprend par les annuaires de Strasbourg qu’il dirigeait une affaire de bouteilles de bières (Flaschenbiergeschäft). Mais il ne résidera pas, semble-t-il, dans l’immeuble.

L’autorisation de construire est accordée le 25.2.1904, avec un amendement du 3.8.1904. La date de l’achèvement de la construction est difficile à préciser, mais on peut penser que c’est dans l’année, car l’immeuble apparaît dès 1905 dans l’annuaire de Strasbourg.

On remarquera qu’au cours du temps la porte grillagée de la clôture a disparu, si elle a jamais existé. En tous les cas, subsistent deux pylônes. Par ailleurs, une porte d’entrée moderne, qui tranche avec le style de l’immeuble, a remplacé la porte d’origine, sans qu’on sache exactement à quelle date.

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Wilfred HELMLINGER

vor 70 Monaten
Punktzahl 0
Je suis resté volontairement sobre dans mon texte concernant la porte que je qualifie simplement de "moderne". Mais, de deux choses l'une : ou bien la Police du Bâtiment n'est pas si regardante que ça, et a donné son autorisation, à l'époque. Ou bien, autre hypothèse, l'autorisation n'a tout simplement pas été demandée ! On sait en effet que le remplacement d'une porte à l'identique ne nécessite pas une telle demande, mais qu'au contraire le remplacement d'une porte par une porte d'un style ou d'une matière différente nécessite une telle démarche. Il y a malheureusement d'autres exemples. Mais ici, il faut quand même constater que cette porte tranche avec le caractère de l'immeuble. Je précise que ce n'est pas une histoire d'être "ringard", passéiste, car j'apprécie personnellement aussi l'architecture contemporaine...