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Adresse:Quartier Henri Sellier (Montagne Verte) (Strasbourg)

De Archi-Wiki

Quartier Henri Sellier - 1 à 16 rue Henri Sellier, 241 à 261 route de Schirmeck

Image principale



















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Date de construction 1937 à 1953
Architecte Paul Dopff
René Dussaussois
Maître d'ouvrage OPHBM de Strasbourg
Structure quartier

Date de rénovation 2015 à 2018
Agence d'architecture NKS Architecture
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Construction

Date 1937 à 1953
Architecte Paul Dopff
René Dussaussois
Maître d'ouvrage OPHBM de Strasbourg

Les plans du quartier Henri Sellier ont été réalisés en 1937. Le quartier est aussi connu sous le nom de cité Henri Sellier. Le premier immeuble de la cité, construit à partir de 1937 se situe 241-261 route de Schirmeck. L'ensemble Henri Sellier est une ancienne cité construit par l'Office Public d'Habitat à Bon Marché de Strasbourg. Aujourd'hui les logements sont gérés par Ophéa (ex-CUS Habitat)1.

Conçue avant la guerre par Paul Dopff, la cité de 185 logements est réalisée entre 1950 et 1953 par René Dussaussois, architecte en chef de l'Office public à bon marché (devenu CUS-Habitat). En bordure de la route de Schirmeck et de la voie ferrée, les dix immeubles sont positionnés autour d'un espace central, dans un environnement où le square, les bandes plantées et les alignements d'arbres mettent en valeur le travail soigné des façades2.

Par ailleurs un article des DNA du 2.10.20153, évoque également cette cité dont la construction avait été "décidée en 1938, en même temps que celle de l'Allée Reuss, au Neuhof -dont les immeubles sont très ressemblants. Interrompu par la guerre, le chantier fut relancé en 1949 : les parties d'ouvrage déjà réalisées furent réutilisées, mais les plans complètement remaniés et adaptés aux principes nouveaux de l'urbanisme et de l'aménagement des cités (...), indiquent les archives de CUS Habitat". (à noter que dans le corps de cet article, l'architecte est prénommé par erreur Jean et son patronyme est orthographié Dussossois).

Henri Sellier est à l'origine de plusieurs cités-jardins, c'était un homme politique et le maire de Suresnes pendant 22 ans. Dans la tradition de ce qui avait été fait dans les années 1930 avec d'autres cités4, ce quartier a reçu très probablement ce nom en hommage à l'oeuvre d'Henri Sellier pour l'habitat social.

Le quartier a fêté ses 50 ans en 2001. Une plaque sur le pignon sud d'un immeuble situé 4 rue Henri Sellier rappelle cet évènement.

Square

Le square possède un cheminement principal en forme de X et une autre allée en diagonale donnant sur un autre jardin.

Les espaces verts structurent l'orientation des immeubles qui donnent largement sur le square.

A l'origine (voir la vue aérienne de 1956) le square était plus important, une partie a été grignotée par le stationnement.

Architecture et qualité paysagère

Les dix immeubles sont dans leur majorité situés autour du square. Les adresses se répartissent entre la rue Henri Sellier (n°1 à 16) et la route de Schirmeck (n°241 à 261). Les façades sont presque toutes placées parallèlement ou perpendiculairement à la route de Schirmeck (sauf les n°12-16 rue Henri Sellier). On retrouve moins le côté îlot que l'on trouvait dans les réalisations des années 1930 avec les Cités Risler, Jules Siegfried, ou encore Loucheur. Le plan d'ensemble traduit donc une certaine modernité avec des immeubles presque toujours indépendants les uns des autres (sauf les n°9 à 15 rue Henri Sellier, formant un angle conférant un aspect plus urbain).

Les immeubles sont caractérisés par leur réalisation soignée : des soubassement offrant des rez-de-chaussée surélevés, des encadrements de fenêtre soignés, des ressauts marquant le dernier niveau, des lucarnes en toiture, de hautes cheminées conférant un aspect "classique". Certains immeubles comportent aussi des balcons filants.

Au niveau paysager les immeubles comportent des jardins de devant et plusieurs rues, des arbres. On trouve aussi un square au centre du quartier. Le parking qui jouxte le square était autrefois un terrain de jeu avec un revêtement de sol de couleur noire5. L'espace vert situé au niveau du square actuel était plus important à l'origine.

A l'origine, comme on peut le voir sur une vue aérienne de 1956, on trouvait davantage d'espace verts, de jours des garages et des places de stationnement ont été ajoutés.

La plupart des immeubles de ce quartier ont été construits au début des années 1950 sur des plans datés de 19376, cela explique l'architecture du bâti encore inscrit dans les années 1930 contrairement à la Cité Molkenbronn construite également dans les années 1950, mais dont les plans des façades s'inscrivent davantage dans la modernité.

D'après les archives, les travaux de terrassement commencent en 19396. Ils sont interrompus à cause de la Seconde Guerre mondiale. Les travaux ne reprennent qu'en 1950 avec la dépose d'un nouveau permis de construire6.

Vues d'ensemble

Vues anciennes

Façades rue Henri Sellier (n°1 à 16)

Institut Médico-Pédagogique (IMP)

L'Institut Médico-Pédagogique de la Montagne Verte se trouve au n°15 depuis 1965, mais devrait déménager en 2017 car les locaux ne sont plus adaptés7.

Un escalier de secours en colimaçon a été installé à une date inconnue.

Square

Façades route de Schirmeck (n°241 à 253)

Au niveau du n°241 on trouve un commerce, et à l'autre extrémité au n°247 des bureaux du bailleur CUS Habitat [archive]. L'immeuble longe la route de Schirmeck et comporte quatre entrées ainsi qu'un jardin de devant.


Réhabilitation8

Date 2015 à 2018
Architecte NKS Architecture


Réhabilitation réalisée par le cabinet NKS Architecture. L'aspect extérieur est inchangé car les modénatures ont été reconstituées.

Isolation thermique des façades et des combles et raccordement au réseau de chaleur de Lingolsheim.

Coût des travaux: 13M€

Références

  1. site du bailleur social [archive]
  2. A la découverte des quartiers de Strasbourg, Montagne-Verte et l'Elsau, dépliant de la Ville de Strasbourg, août 2013, item n° 33
  3. DNA du 2.10.2015 [archive], page 34
  4. Voir à ce sujet notre article sur les cités OPHBM de Strasbourg
  5. Témoignage d'un ancien riverain, vers 2010
  6. a b et c Archives de la ville et de l'Eurométropole (Bibliothèque) - cote 841W108 et 841W109
  7. DNA du 2/10/2015 [archive]
  8. Strasbourg Magazine, 12/2018, page 15

Annexes

Lien interne

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