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Adresse:2 Place de l'Homme de Fer (Strasbourg)

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2 Place de l' Homme de Fer

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Date de construction 1768
Structure Immeuble
Courant architectural rococo

Date de construction 1868
Structure Commerces
Courant architectural rococo
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Date 1768

Immeuble de style rococo Strasbourgeois, construit en 1768 pour le sellier Philippe Jacques Faudel.2

On lira encore avec profit la description que donne l’ouvrage « Connaître Strasbourg », par Recht-Klein-Foessel, éd. Alsatia, 1988, pages 212 et 213:

« Quant au style de l’immeuble, il est rococo. La façade en pierres de taille, haute de quatre étages et large de sept travées, est divisée, horizontalement, par des bandeaux en forte saillie, verticalement par des chaînages d’angle à refends et un léger ressaut central de trois fenêtres que séparent des panneaux, ceux des bords du ressaut portent une agrafe rocaille formant console du bandeau supérieur. Belle et harmonieuse diversité dans la forme des chambranles et dans le décor sculpté ; à l’exception des baies de l’étage supérieur, tous les appuis sont galbés et portent une grille du même style. Les cintres au 1er étage sont en anse de panier ; ils portent, soit une agrafe en rocaille, soit une clé de cintre à tête sculptée, celle de la fenêtre axiale étant surmontée d’un fronton curviligne. Au 2e étage, les cintres ont la forme d’un accent circonflexe ou d’un chapeau chinois ; au centre on retrouve également les clés de cintre à tête sculptée. Sans utiliser le balcon central, les chaînages ou les pilastres centraux (cf. façades de la Grand-rue, de la rue des Serruriers), l’auteur de cet ensemble sait éviter la monotonie par la diversité et la légèreté du décor ».

Les mascarons surmontant les baies latérales du rez-de-chaussée représentent les quatre saisons.

Le ressaut central de trois fenêtres comporte aussi des mascarons au premier et au deuxième étage. Au premier, la fenêtre centrale est surmontée d'un faune sylvestre, tandis qu'au deuxième, c'est Mercure qui orne la fenêtre centrale. Les fenêtres latérales sont surmontées de mascarons représentant les quatre continents: au premier étage, l'Europe et l'Asie; et au deuxième, l'Afrique et l'Amérique.

La source pour l'identification des mascarons est le site sur Les Mascarons de Strasbourg [archive] par Brigitte Parent.

A noter, car cela peut paraître surprenant vu les qualités de l'immeuble, celui-ci n'est ni inscrit, ni classé.

A l'emplacement de l'immeuble actuel se trouvait au début du XVIIIème siècle un bâtiment qui appartenait à Jean-Philippe Leitersperger, mais le paon visible sur la clé de cintre de la porte d'entrée n’est probablement pas l'animal héraldique de cette famille, contrairement à ce qu’affirment le Dictionnaire historique des rues de Strasbourg et le livre Strasbourg historique et pittoresque de A.Seyboth, tome II, p.380. Les armoiries de Philippe Gaspard Leitersperger sont visibles dans les VOLUMES RELIES du Cabinet des titres : recherches de noblesse, armoriaux, preuves, histoires généalogiques. Armorial général de France, dressé, en vertu de l'édit de 1696, par Charles D'HOZIER. (1697-1709), p.143 [archive].

Pharmacie de l'Homme de fer3

Date 1868

Cote archives de Strasbourg 855W196 - 932W213 - 932W214 - 932W215

La pharmacie de l'homme de fer date de 1868.

Vers 1913 les locaux à droite de la pharmacie étaient occupés par la maison du cacao et

chocolat Reichardt, qui était auparavant occupés par un "Salon élégant de modes" et par un salon de coiffure.4 , et elle est toujours en place.

Le livre Das Alte Strassburg [archive] de A. Seyboth, publié en 1890, page 60 indique sa présence en 1870.

Strasbourg Naguère 1855-1945 (page 190 et 191) Edition Payot 1979 par Pierre Feder et Astrid Gidoni

Information

Date 1870

Le Dictionnaire historique des rues de Strasbourg indique qu’au coin de l'immeuble se trouve un sergent municipal du XVIéme siècle en armure. L’original se trouve au musée historique [archive], et l'armure actuellement visible au coin de la Pharmacie de l'homme de fer est une copie.

Cette enseigne de l'Homme de Fer (Zum eisernen Mann), qui décorait la maison de l’arquebusier François Hilbert qui tenait boutique vers 1740 à cette adresse a donné son nom à la place. Elle est restée en place jusqu'en 1870, remplacée par une copie (sources : "Connaître Strasbourg" de Recht-Klein-Foessel, éd. Alsatia 1988 ; "Das Alte Strassburg" de A. Seyboth, publié en 1890, p.59).

1924

Date 1924

La pharmacie n'occupait pas tout le rez-de-chaussée: sur la photo on voit qu'il y a une teinturerie et un magasin de mode à droite de l'immeuble.

Autres vues sur cette adresse

Références

  1. Dictionnaire Historique des Rues de Strasbourg (Livre)
  2. Maisons de Strasbourg [archive]
  3. Dictionnaire Historique des Rues de Strasbourg (Livre)
  4. tableau intitulé "Die Apotheken Strassburgs vom 13. bis 19. Jahrhundert" par Ad. Seyboth et C. Binder