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Adresse:28 rue Geiler (Strasbourg)

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28 rue Geiler

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Date de construction 1902 à 1903
Architecte Albert Wieger
Emile Wieger
Structure Immeuble
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Construction1

Date 1902 à 1903
Architecte Albert Wieger
Emile Wieger

Immeuble du tout début du 20e siècle, à la vaste façade, si vaste qu’on n’a pas assez de recul pour la photographier en entier de face. Il est pourvu en particulier de balcons latéraux et de bandeaux en pierre délimitant chacun des niveaux. La porte est belle et pourrait être d’origine, et l’est même assurément en ce qui concerne la ferronnerie qui la décore, à formes de serpentins typiques de l’Art Nouveau.

Le maître d’œuvre est, selon le dossier, l’entrepreneur Wieger, situé au 30, rue du Faubourg de Pierre (Steinstrasse 30). Les courriers sont signés par la veuve de Emile Wieger, qui s’appelle Emma. Mais on sait qu’Albert Wieger, également entrepreneur, a secondé sa mère après la mort de son père.

On renverra donc aux notices des deux entrepreneurs, père et fils (la veuve d’Emile Wieger, à savoir Emma née Schlagdenhauffen, ayant continué d’exploiter l’entreprise après la mort de son mari Emile Wieger, et le fils d’Emile Wieger, à savoir Albert Wieger ayant secondé sa mère après la mort de son père).

Le commanditaire est Eugène Lang, maître-plâtrier (Gipsermeister), domicilié au 8, rue de la Finkmatt (Finkmattstrasse 8). Il est d'ailleurs le seul à signer les dessins et plans.

L’autorisation de construire est accordée le 2.5.1902. La construction est complètement achevée au 18.4.1903.

N.B. : parmi les documents conservés dans le dossier, on proposera un extrait du journal « Freien Presse » en date du 22.11.1902. Il relate que lors d’un contrôle il a été constaté qu’aucune « Toilettes » n’existait sur le chantier, où travaillaient pourtant quotidiennement 10 à 15 ouvriers. Ceux-ci se trouvaient dès lors condamnés à satisfaire leurs besoins dans le sous-sol de l’immeuble en construction, ou dans le restaurant voisin. L’article se termine avec l’évocation de l’odeur prestilentielle émanant de la cave, où les ouvriers étaient obligés de se rendre pour chercher de l’eau. Une note manuscrite, en date du 27 novembre suivant, confirme ces faits et mentionne qu’une solution a pu être trouvée, tout en incriminant indirectement l’entrepreneur Wieger, maître d’œuvre du chantier…

Références