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Adresse:23 rue des Orphelins (Strasbourg)

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23 rue des Orphelins (Strasbourg)

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Date de construction environ 1780
Structure Immeuble

Date de transformation environ 1870
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Construction

Date environ 1780

Descriptif architectural

Bel immeuble qui date probablement de la deuxième moitié du 18e siècle. La façade arrière qui donne sur la rue du Fossé des Orphelins possède une belle porte avec un arc en anse de panier, et un encadrement avec des lignes de refends et une clef de cintre ornée d'une feuille d'acanthe. Des ferronneries de style Louis XVI comportant un vase à l'antique et des guirlandes ornent l'imposte. En dehors de cette porte, la façade parait assez sobre et pourrait avoir été remaniée au XIXe siècle.

La façade côté rue des Orphelins ne comportait à l'origine qu'un étage plus des combles à la Mansart, et la porte d'entrée était située en position centrale d'après l'élévation préparatoire pour le plan-relief de 1830 visible sur le site Maisons de Strasbourg1. La surélévation ainsi que le remaniement du rez-de-chaussée ont probablement été effectués vers 1870.

Côté rue des Orphelins, les fenêtres du premier étage sont dotées d'élégants garde-corps à volutes caractéristiques du XVIIIe siècle. Les fenêtres du deuxième étage ajouté au XIXe siècle reprennent la forme en arc surbaissé des linteaux du premier étage, mais ont des garde-corps caractéristiques de leur époque. Sachant que la porte d'entrée a été déplacée sur la gauche, il n'est pas certain que les encadrements des fenêtres du rez-de-chaussée sont encore les mêmes qu'au XVIIIe siècle.


Historique

Cette maison abrita en particulier, au rez-de-chaussée, le 29 octobre 1836, le prince Louis-Napoléon (futur Napoléon III) qui préparait sa fameuse conspiration du lendemain (sa première tentative de coup d’Etat)2.

Elle est également la maison natale de l'artiste peintre Frédéric Théodore Lix, qui est né le 18 décembre 1830 au n° 11 rue des Orphelins (le n° 11 devint en 1858 le n° 23), fils de Frédéric Jacques Lix, tailleur de limes, et de Marguerite Salomé Person3 .

A noter qu’une intéressante toile, le Christkindelsmaerik, périt en 1870, avec le musée municipal de peinture et de sculpture qui se trouvait au premier étage du bâtiment de l'Aubette. Frédéric Lix s'est aussi popularisé en collaborant à la qualité de publications illustrées, où ses compositions, à la fois gracieuses et savantes, se comptent par milliers4.

Références

  1. Maisons de Strasbourg (site internet) - Wendling (Jean-Michel), Maisons de Strasbourg - 25, rue des Orphelins [archive], consulté le 6/2/2021
  2. Dictionnaire historique des rues des Strasbourg, édition 2002, page 143
  3. Etat civil numérisé du Bas-Rhin-Adeloch
  4. Strasbourg Historique et Pittoresque Ad. Seyboth pages 623 et 624