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Adresse:20 rue Saint Urbain (Strasbourg)

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20 rue Saint Urbain

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Date de construction 1899
Structure villa

Date de rénovation 2014
Structure Immeuble
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Construction1,2

Date 1899

Très belle et grande maison à colombages dont le maître d'oeuvre est inconnu, mais dont on connaît le maître d'ouvrage, le rentier Edouard Moeder, qui "régnait" sur les lieux, et disposait déjà ici d'une maison plus réduite depuis un certain temps déjà avant la construction de la grande maison actuelle.

Le dossier de la Police du bâtiment s'ouvre en effet en 1885, et on trouve par le passé plusieurs chantiers de construction dont le maître d'ouvrage est Ed. Moeder, qui a fait appel dans ces cas aux architectes-entrepreneurs J.et E. Klein (en 1890), puis à l'entrepreneur Emil Widmann (1895 et 1898). L'adresse était alors le n° 17 rue Saint-Urbain. Ces espaces étaient sans doute pour leur propriétaire une résidence "à la campagne", car il disposait aussi d'une adresse "en ville", en l’occurrence au n° 3, rue du Fossé des Tanneurs (Gerbergraben 3).

L'autorisation de construire pour la maison actuelle est accordée le 10.3.1899. On trouve des dessins et plans détaillés, malheureusement signés par le seul commanditaire, ce qui était souvent l'habitude à cette époque. On voit sur le plan de situation que la maison était bordée sur sa gauche par une dépendance (Wirtschaftsgebäude), et sur sa gauche, par la maison du portier (Pförtnerwohnung) Notons que le maître des lieux, Edouard Moeder (1848-1921), avait été employé à la Banque de France, puis fondé de pouvoirs à la Banque d'Alsace et de Lorraine, et qu'il était fils de l'architecte Charles Frédéric Edouard Moeder.

Par la suite, le domaine est devenu propriété dans les années 50 de Charles Adolphe Bapst, qui disposait d'un atelier de ferblanterie, l'entreprise de constructions de couvre-radiateurs comptant dans les années 60 au moins 9 ouvriers et 2 comptables.

Les plans de la villa montrent que le rez-de-chaussée disposait d'un bureau près de l'entrée, d'un WC, d'un salon avec accès au jardin, d'une salle à manger, d'un salon de musique, d'une salle de séjour et d'une cuisine. Au premier étage se trouvaient trois chambres à coucher, une chambre d'amis, une pièce de rangement (Kastenzimmer), une salle de bain, un WC et une chambre pour les bonnes.

N.B. : D'après la brochure citée en source, avant que ne soit consulté le dossier des Archives, il était noté que les colombages faisaient partie des contraintes militaires du quartier Saint-Urbain et qu'il en était de même, selon cette brochure, pour le numéro 24, rue Saint-Urbain, les deux immeubles ayant été construits par le même Tomasini. Or, si cela est bien le cas en ce qui concerne le n° 24, rue Saint Urbain, cette maison, c'est à dire le n° 20 rue Saint Urbain, n'est très probablement pas l'oeuvre de Tomasini. Celui-ci laisse en effet toujours une trace en tant que maître d'oeuvre, quand il construit, comme par exemple des courriers signé "Heinrich Tomasini". Ici, nous n'avons trouvé aucune trace le concernant...La confusion probable de la source citée ci-dessus provient donc sans doute des problèmes de changement de numérotation des maisons dans cette rue, problème déjà évoqué ailleurs.

Documents d'archives

Rénovation

Date 2014

Rénovation de la toiture au printemps 2014.

Références

Autres sources

  • Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne n° 27, page 2673
  • Etat civil numérisé du Bas-Rhin