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Adresse:1 rue du Fossé des Tailleurs (Strasbourg)

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1 rue du Fossé des Tailleurs

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Date de construction environ 1600
Structure Immeuble
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Construction

Date environ 1600

Historique

1548

La maison figure sur le plan de la ville de Strasbourg réalisé par MORANT1.

L'acte de vente notarié n°558 du 6 avril 1865 de Me Louis Frédéric Zimmer et son collègue, transcrit le 11 avril 1865 au bureau des hypothèques (vol. 1012 n°105), précise l'établissement de propriété depuis 1777:

20 décembre 1777

M. Richard MOISSON, brigadier des gardes aux domaines, et Mme Agathe SORG sa femme, font l’acquisition de l’immeuble à Mme Elisabeth DAMBACH de Strasbourg, épouse de M. François Henri BLESSIG, marchand de vin.

9 juin 1795 (21 Prairial an 3)

La famille RENÉ en fait l’acquisition à M. Joseph LAFAY, officier de santé à l’hôpital militaire de Strasbourg, et son épouse Marie Claudine MOISSON. Cette dernière la tenait par succession de ses parents (s. d.), M. Richard MOISSON, brigadier des gardes aux domaines, et de Mme Agathe SORG sa femme.

20 septembre 1833

Acquisition par succession par M. François Ferdinand RENÉ et Mme Marie Antoinette HUGUELIN née RENÉ.

15 octobre 1833

M. et Mme BRUCKNER font l’acquisition (alors n°3 du Fossé des Tailleurs) pour un montant de 12 000 francs à

A. M. François Jean Baptiste HUGUELIN, tailleur, et Mme Marie Antoinette RENÉ sa femme (fille de M. François Ferdinand RENÉ et Mme Catherine Salomé UHR)

B. M. François Ferdinand RENÉ, ancien tailleur, veuf de Mme Catherine Salomé UHR

6 avril 1865

M. Charles-Felix SCHWEIGHAEUSER, ferblantier, achète la maison (y compris une pompe et une auge dans la cour) sis 1 rue du Fossé des Tailleurs (autrefois n°3), donnant sur la rue et à l’arrière sur le fossé Ulmergraben, mitoyen des propriétés de M. PRINCEPS d’un côté et M. MÜHE de l’autre, pour un montant de 20 000 francs à M. Émile BRUCKNER et Mme Frédérique Eugénie BAHN.

31 août 18892

M. Robert KRATZSCH, marié à Léonie née SCHMIDT, achète la maison 1 rue du Fossé des Tailleurs par adjudication pour un montant de 20 800 mark, avec un dépôt aux hypothèques d’un montant 8 000 mark, à l’indivision formée par

A. Mme Magdalena BÜHLER, domiciliée à Klingenthal, épouse de M. Gottlieb VOHRMANN

B. Mme Salomé BÜHLER, domiciliée à Markirch (Sainte-Marie-aux-Mines), épouse de M. Franz MARTIN

C. Mme Léonie BORCHTER, domiciliée à Lyon (16 quai de Vaise), veuve de M. Auguste SCHWEIGHAEUSER en accord avec ses enfants

1. Mme Eugénie SCHWEIGHAEUSER, domiciliée à Lyon

2. Mme Margaretha SCHWEIGHAEUSER, domiciliée à Lyon, épouse de M. Peter BERTRAND

3. Mme Marie-Johana SCHWEIGHAEUSER, domiciliée à Lyon

en règlement de la succession de leurs parents Katharina BÜHLER et Karl-Felix SCHWEIGHAEUSER

Le compromis de vente date du 27 mai 1889 et le dépôt aux hypothèques du 21 juin 1889.

18 janvier 1905

M. Robert KRATZSCH fait l’acquisition de 13 m2 (7,26 x 1,64 m2) de cour à M. Theodor SCHAUFFLER, propriétaire voisin du 3 rue du Fossé des Tailleurs et du 1 rue Mercière, pour un montant de 260 mark.

M. Eugen MÜLLER, propriétaire du 3 rue Mercière n’a pas de parcellaire non bâtie, le Ulmergraben étant comblé pour aligner les maisons côté rue Mercière.

Demande de la ville du raccordement au réseau d’assainissement.

5 avril 1906

Raccordement de la maison au réseau d’assainissement.

8 mars 1909

Estimation cadastrale de la maison : 1 900 mark.

7 janvier 1919

Les nouvelles autorités françaises règlent la succession de Mme Alphonsine Léonie KRATZSCH, née SCHMIDT (décédée le 14 juillet 1905)

A. ¼ à M. Robert KRATZSCH

B. ⅛ à chacun des enfants

1. Mme Adelheid Alice KRATZSCH

2. Mme Gabriele Margaretha Henriette KRATZSCH, épouse de M. Ernst KROFFIG, maître-ferblantier

21 mai 1928

Testament de Mme Adélaïde Alice KRATZSCH, léguant tous ses biens à sa sœur Mme Gabriele Henriette Marguerite KROFFIG, épouse de M. Ernest KROFFIG, ou à leurs enfants existants ou de leurs descendants si elle devait décéder avant elle.

24 septembre 1938

Règlement total de la succession entamée devant notaire les 21 et 22 février 1938, et le 3 mai 1938, notamment le dépôt de testament de 1928 et la requête d’obtention de certificat d’hérédité.

5 décembre 1947

M. Ernest KROFFIG, hérite par mutation par décès (suivant contrat de mariage du 29 décembre 1925, adoptant le régime de la communauté universelle, modifiant le précédant contrat du 11 janvier 1919) de Mme Marguerite KROFFIG née KRATZSCH, décédée le 5 décembre 1947.

20 mai et 20 juin 1960

Plan d’architecte pour échanges de parcelles dans la cour avec M. Jean BESSON (voir Extrait certifié conforme au plan cadastral le 29 octobre 1991).

2 mars 1962

Par succession de M. Charles Louis Ernest KROFFIG, de son vivant maître-ferblantier en retraite, décédé le 24 janvier 1962, deviennent propriétaires de l’immeuble

A. Mme Marie Léonie KROFFIG, sans profession, épouse de Georges Charles Joseph SALZGEBER, ingénieur

B. Mme Alice Julie KROFFIG, sans profession, épouse de René Ernest RADIUS, député du Bas-Rhin.

Depuis cette date la propriété est en indivision FEIX-RADIUS.

Descriptif architectural

Immeuble de trois étages, avec un rez-de-chaussée occupé par un local commercial aux grandes vitrines modernes, flanqué sur le côté gauche de la porte d'entrée de l'immeuble. On peut observer la modénature renaissance d'origine à travers les vitrines et dans l'entrée de l'immeuble (remises à jour à l'occasion des travaux de 2013 et 2015).

La porte de l'immeuble, bien qu'ancienne, est d'une grande sobriété mais est surmontée d'une baie d'imposte inhabituelle en forme de carré positionné de biais. La porte pourrait dater de la première moitié du XIXe siècle.

Au premier étage se trouve un balcon filant avec un garde-corps à volutes qui semble dater du XVIIIe siècle, alors que les consoles séparées par des denticules qui le supportent semblent plutôt dater du XIXe siècle. Il est à noter que la reprise de charges de cet ensemble est en bois, placé devant la modénature ancienne.

Avant l'ajout de ce balcon, les étages supérieurs étaient en léger encorbellement. Sous la conduite du cabinet HK Architecture, les travaux de 2013, suppression de l'entre-sol du commerce et réalisation des reprises de charges en sous-sol, et les travaux de 2015 dans les combles, confirment que l'ensemble de l'immeuble du sous-sol aux combles, est en maçonnerie sur les murs mitoyens et à pans de bois pour le reste.

Les baies du premier étage, dotées d'encadrements moulurés, sont quant à elles typiques de la Renaissance. On observe un disque orné d'une fleur entre les deux baies de droite, et un meneau qui a été conservé sur la baie de gauche, qui était probablement tripartite à l'origine.

Les deux derniers étages, séparés par des bandeaux, sont d'une extrême sobriété et ont probablement été construits en pans de bois qui sont masqués par le crépi, car les fenêtres ont des encadrements en bois, dépourvus de décor.

La construction de l'immeuble actuel remonte donc à la Renaissance, mais il n'est pas possible de déterminer avec certitude si l'immeuble actuel a été construit avant ou après la réalisation du plan Morant, qui n'est pas assez précisément dessiné pour y identifier ou non la présence de la construction actuelle (si ce n'est le nombre et la disposition des lucarnes de toit).

Références

  1. plan Morant de 1548 (plan)Musée historique de Strasbourg
  2. Acte de vente n°130 signé devant Me C. Gachot, transcrit au bureau des hypothèques vol. 2459 n° 19 et inscrit au vol. 1664 n° 132.

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