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Adresse:15 Rue du Jeu des enfants (Strasbourg)

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15 Rue du Jeu des enfants (Strasbourg)

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Date de construction environ 1750
Structure Immeuble
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Construction

Date environ 1750


Modeste immeuble qu’une source fiable identifie à une maison du 18e siècle, peut-être en raison des appuis galbés dont sont pourvues ses fenêtres. 1

Quoi qu’il en soit, on sait qu’elle a été au tournant des 19e et 20 e siècles la propriété des parents du ferronnier d’art Gustave Buob, qui y résidaient au premier étage, et y sont tous les deux décédés :

D’abord le pasteur et docteur en théologie Charles Auguste Buob, le 15 août 1892, âgé de 74 ans. Le déclarant du décès était justement Gustave Buob, fils du défunt, mais celui-ci était encore à cette date pharmacien (Apotheker) et domicilié 11, rue Mercière (Krämergasse 11), avant de se consacrer à la ferronnerie d’art.

Puis y est décédée également la veuve de Charles Auguste Buob, à savoir Marie Louise Buob née Frantz, le 7 avril 1909, âgée de 73 ans. Le déclarant du décès était cette fois un autre fils du couple, à savoir Jules Buob, pasteur à Traenheim.

Il peut encore être intéressant de préciser que Charles Auguste Buob était déjà né lui-même dans la rue du Jeu des Enfants : à savoir le 3 février 1818 au n° 20, rue du Jeu des Enfants (dans une maison qui n’existe plus aujourd'hui, mais a été remplacée par un immeuble contemporain, et qui portait à l’époque de sa naissance, le n° 27).2

Autre détail significatif : Charles Auguste Buob était fils de l’orfèvre Charles Ferdinand Buob.

On sera désormais un peu moins surpris des vocations multiples de Gustave Buob, dont en particulier celle de pharmacien devenu ferronnier d’art, puisqu’il était fils d’un théologien érudit, qui sans avoir eu de chaire de théologie, a publié de nombreux travaux dans cette discipline, et petit-fils d’un orfèvre strasbourgeois (mais à l'ascendance colmarienne). 3

Références

  1. Dictionnaire historique des rues de Strasbourg, édition 2002, page 90
  2. Etat civil numérisé du Bas-Rhin-Adeloch
  3. Christian Wolff, in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne n° 5, page 418.