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Adresse:12 rue des Orphelins (Strasbourg)

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12 rue des Orphelins

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Date de construction 1913 à 1914
Architecte Emile Werler
Entrepreneur Philipp Rössler
Structure Immeuble

Date de rénovation 1991
Architecte Yves L'Hermite
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Construction1

Date 1913 à 1914
Architecte Emile Werler
Entrepreneur Philipp Rössler

Immeuble de rapport du début du siècle dernier, situé au coin de la rue de Soleure (à l'époque rue de Lucerne), qui tire son charme du bel oriel d'angle arrondi de trois étages surmonté d'un balcon, et de ses vastes façades animées de chaque côté par une série de 4 balcons latéraux. Il est l'oeuvre de l'architecte Emile Werler et construit pour Johann / Jean Lenz, domicilié 7, cour Saint-Nicolas (Sankt-Nikolausgässchen 7 ). L'entrepreneur et conducteur des travaux (Unternehmer und Bauleiter) est Philipp Rössler. Le calcul statique (Statische Nachweis) est fait par l'architecte en date du 10.9.1913. L'autorisation de construire date du 14.10.1913.

Du rez-de-chaussée au 4e étage, ses cinq niveaux étaient consacrés à des logements, le niveau sous le toit comprenant des chambres de bonne ainsi que le logement du concierge (Wohnhaus mit funf bewohnbaren Vollgeschossen und einer Pförtnerswohnung nebst Kammern im Dachgeschoss). L'immeuble paraît achevé à l'été 1914, donc juste avant le début du premier conflit mondial.

On est un peu surpris en scrutant les plans de découvrir qu'il y a trois appartements par étage: à savoir un 3 pièces, cuisine, bain, et deux 2 pièces, cuisine, bains, et il pourrait bien en être encore ainsi aujourd'hui. D'une manière générale, on remarquera qu'on trouve rarement dans ce quartier, même avant la Première Guerre, de grands appartements de 4 pièces ou plus, tels qu'on les trouvait à l'époque sur les grands axes de la Neustadt (Avenue de la Forêt-Noire, Avenue des Vosges, Allée de la Robertsau, etc...). A première vue, il en sera de même lors de la vague de constructions des années 20 et 30, jusqu'à la Deuxième Guerre Mondiale, où les appartements se contentent le plus souvent d' 1, 2 ou au maximum 3 pièces. On se dit que les familles avec plusieurs enfants vivaient donc, on ne peut plus "serrées" ici. Il est probable que cela répondait aussi à un désir de rentabiliser l'investissement (les petites surfaces sont plus rentables que les grandes).

Notons qu'une réhabilitation conséquente de l'immeuble a été engagée en 1991 par le propriétaire de l'époque, qui a sollicité l'architecte D.P.L.G. Yves L'Hermite (25, rue des Frères).

Références