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Parcours:Maisons de maître au XVIIIe siècle

De Archi-Wiki

Parcours à pied à la découverte des maisons de maître du XVIIIème dans l'Ellipse insulaire, de la Place Broglie à la rue de la Râpe.1

1 Maison Mogg (Strasbourg)

12 place Broglie

Maison Mogg et Capaun : Au début du XVII° siècle la maison située à cet endroit était occupée par un brasseur d’hydromel.

Après l’entrée des Français, ce breuvage ne faisant pas recette, la demeure se transforma en auberge à l’enseigne du "Cercle-

Vert". Vers 1745, la maison est entièrement reconstruite pour les avocats Mathieu-Ambroise Mogg et Jean-Daniel Capaun en style

Rococo strasbourgeois. Les deux portails symétriques proposent sur leurs clés de cintre des têtes sculptées dans un

encadrement rocaille.

Prendre à gauche la rue du Dôme

2 Maison Gallay (Strasbourg)

7 Rue du Dôme

Maison Gallay : Propriété du Maître-maçon Jacques Gallay qui participa notamment au chantier du palais des Rohan. Il fait

reconstruire la bâtisse en 1745 et y fait installer un balcon à la place de l’oriel de la maison précédente. Les clés de cintre des

fenêtres du premier étage sont ornementées des quatre mascarons représentant les Parties du Monde, encadrant en position

centrale, un imposant mascaron d'une allégorie de l'Architecture (compas et équerre à gauche) et de l'Astronomie (globe terrestre

et livre à droite).

3 12 Rue du Dôme (Strasbourg)

12 Rue du Dôme

Maison Langhans : La maison située à cet emplacement appartenait à l’origine au Grand-Choeur de la cathédrale et fut

occupée par la suite par nombre d’édiles de la ville. En 1764, Jean Georges Langhans, Ammeister pour la seconde fois, fait

reconstruire la façade en pierres de taille que l’on peut encore admirer aujourd’hui.

Les deux portes d’accès sont ornées de mascarons représentant probablement Apollon qui est parfois associé à un coq, comme

c'est le cas ici et sa soeur jumelle Diane (croissant de Lune et chien). De gauche à droite, les fenêtres du premier étage présentent

en clé de cintre quatre mascarons symbolisant probablement Neptune, son épouse Amphitrite, Jupiter, son épouse et soeur

Junon.

4 14 Rue du Dôme (Strasbourg)

14 Rue du Dôme

Maison Rondoin : Cette maison est reconstruite vers 1751 pour le commerçant Jacques Rondoin. Plus tard, en 1808, elle est

acquise par le célèbre lithographe strasbourgeois Frédéric Simon. Le rez-de-chaussée est en pierre de taille percé de trois baies

en plein cintre. Les grilles d'appui des fenêtres sont fortement inspirées du style Régence.

Le décor architectural est assez dépouillé, offrant toutefois en clé de cintre des fenêtres du premier étage, quatre mascarons de

têtes d'homme représentant des caractères (ou des humeurs) à l'instar de ceux présents dans la cour d'honneur du Palais Rohan.

5 17 Rue du Dôme (Strasbourg)

17 Rue du Dôme

Maison Sarez : La maison est entièrement reconstruite en 1753 par le négociant Claude Sarez qui pare sa façade de pierres de

taille et d’un balcon doté d’une grille en fer forgé. L’ensemble illustre le Rococo strasbourgeois en vogue à cette époque.

Cette demeure est l'une des plus riches en mascarons : au rez-de-chaussée, de droite à gauche, mascarons de Mercure et son

casque ailé, Hercule et sa massue sous le balcon, puis Vénus ; au premier étage Junon, Vulcain, Cérès et Neptune symbolisant

les Quatre Eléments ; au deuxième étage les mascarons des Quatre Saisons.

6 Maison Spach (Strasbourg)

18 Rue du Dôme

Maison Spach : La demeure est reconstruite en 1751 par l’orfèvre Frédéric Spach dans le même style rococo strasbourgeois

que celui du n°17. Le balcon central du premier étage est doté d’une grille en fer forgé richement travaillée. La décoration en

mascarons est aussi riche que la demeure du n°17 située en face et procède pratiquement de la même façon, excepté au rez-dechaussée.

Au deuxième étage on retrouve les Quatre Eléments mais cette fois-ci représentés sous une forme animale et végétale

(Eau, Terre, Feu et Air), le premier étage présente classiquement les Quatre Saisons, les clés d’arcades du premier niveau

proposent de gauche à droite des mascarons représentant l'Espérance, le Temps (sous le balcon), et la Prudence que l'on

reconnait à ses attributs caractéristiques, le miroir et le serpent.

Prendre à droite la rue des Hallebardes

7 16 rue des Hallebardes (Strasbourg)

16 rue des Hallebardes

Maison Braun : La maison est construite en 1751 pour l'orfèvre Jean-Jacques Braun. La façade propose trois travées de trois

fenêtres et des combles. Au deuxième étage, la clé de cintre de la fenêtre centrale est ornée d'un mascaron de Mercure, alors que

celles des trois fenêtres du premier étage se parent de trois têtes d'homme, sans attribut particulier, figurant peut être des

Humeurs de caractère, à l'instar de celles présentes dans la cour d'honneur du Palais Rohan.

8 8 rue des Hallebardes (Strasbourg)

8 rue des Hallebardes

Maison Baldner : Edifiée en 1765 pour le commerçant Jean Baldner, cette maison propose une très haute façade étroite à

quatre travées de trois fenêtres. Constituée de trois parties distinctes, elle réunit l'ensemble des composantes du Rococo

strasbourgeois. La fenêtre centrale du deuxième étage est notamment ornée d'un magnifique mascaron figurant Mercure, dieu du

commerce et symbole du propriétaire, aisément reconnaissable à son casque ailé et au caducée qui le surmonte.

Au premier étage, les arcs de cintre des trois fenêtres sont parés de mascarons de jeunes femmes, Flore au centre avec sa

couronne de fleurs, Diane à droite avec son croissant de Lune, la tête située à gauche étant difficilement identifiable du fait du

manque d'attribut (possible - Vénus ?).

9 7 rue des Hallebardes (Strasbourg)

7 rue des Hallebardes

Maison de la veuve Baehr : Cette haute maison à trois travées de deux fenêtres a été reconstruite en 1753 pour la veuve de

l'orfèvre Jean Daniel Baehr. Les clés de cintre des fenêtres du premier et second étage sont ornées de mascarons figurant

classiquement les Quatre Saisons. Un lansquenet sculpté est présent dans la partie gauche de la façade, au-dessus du linteau de

la porte cochère. Antérieur à la reconstruction de la façade, il était autrefois polychromé.

Prendre à droite la rue des Grandes-Arcades, aller jusqu'à la place Kléber.

10 10 Place Kléber (Strasbourg)

10 Place Kléber

Maison Imlin : Une première fois reconstruite au XVI° siècle, la demeure le fut une nouvelle fois vers le milieu du XVIII° siècle.

Elle devient la propriété de Jérémie-Adam Leitersperger, qui fut Ammeister en 1711 et 1717. En 1748, la maison est reconstruite

pour l’orfèvre Jean-Louis Imlin dans un style Rococo strasbourgeois. L’un des deux portails originels a été converti en vitrine,

seul celui de gauche a été conservé. Le balcon, reposant sur quatre consoles en pierre sculptée, propose un garde-corps en

ferronnerie très travaillé.

Aller place de l'Homme-de-Fer

11 2 Place de l'Homme de Fer (Strasbourg)

2 Place de l' Homme de Fer

Maison de l’Homme-de-Fer : Philippe-Gaspard Leitersperger, qui fut Ammeister en 1725 et 1731, était propriétaire de cette

riche construction érigée en style rococo strasbourgeois. En 1740, un arquebusier qui occupait l’une des boutiques du rez-dechaussée

à l’enseigne "Zum eisernen Mann", décore la maison d’un sergent de patrouille grandeur nature de la fin du XVI° siècle.

Restée en place jusqu’en 1870, cette enseigne parlante a été depuis remplacée par une copie, l’original ayant trouvé refuge dans

la salle médiévale du Musée historique. Les mascarons du premier niveau représente les saisons, la clé de cintre de la porte

centrale est, elle, ornée d'un paon héraldique.

Prendre la rue des Francs-Bourgeois, puis tourner à droite dans la rue Sainte-Barbe.

12 19 rue Sainte Barbe (Strasbourg)

19 rue Sainte Barbe

Maison Lobstein : Au XVIII° siècle, cette maison abritait une auberge à l’enseigne "Au Grenadier français". Elle est

reconstruite en 1763 par le notaire Jean-Frédéric Lobstein avec la porte rococo et son oculus que l’on peut encore voir

aujourd’hui.

Prendre à droite,la Grand-Rue.

13 Maison Hummel (Strasbourg)

103 Grand Rue

Maison Hummel : En 1316, la maison qui était mentionnée à cet endroit s'appelait "Zum Kretzen", probablement dérivé du

nom de famille Kretz, et cette appellation perdura jusqu'en 1564. Elle fut la résidence de plusieurs Ammeisters, Henri

Baumgartner qui remplit cette fonction en 1601, 1607 et 1613 ; puis Christophe Staedel qui fut Ammeister en 1630 et 1636.

La maison Hummel, (producteur de foie gras alsacien) selon sa dénomination d'aujourd'hui, a été remaniée au début du XVIII°

siècle dans un décor Louis XIV avec pilastres, consoles à entrelacs et fenêtres à grilles en mirador.

14 98 Grand Rue (Strasbourg)

98 Grand Rue

Maisons « A la Chêvre » et « Au Bouc » : N°98 : cette maison reconstruite vers 1758 en style Rococo pour le boulanger Jean

Jung, montre un ours sculpté tenant entre ses pattes un bretzel. Elle accueille une boulangerie depuis 1572. Elle s'élève à

l'endroit où se situait jadis l'ancien Poêle des Baigneurs, une corporation qui fut incorporée, à la fin du XV° siècle, dans la Tribu

des Maréchaux. La façade présente aux extrémités des deux premiers niveaux quatre mascarons évoquant les Parties du Monde,

au centre représentation de la déesse Aurore et son étoile (1° étage) et de la déesse Diane et son croissant de Lune (rez-dechaussée).

N° 96 : cette maison attenante au numéro 98, a été reconstruite vers 1758 pour le taillandier Jean Gautier Koch et adopte comme

sa voisine le style Rococo. La façade étroite ne contient que trois travées à deux fenêtres, dont celles du premier étage

présentent en clé de cintre deux mascarons et les clés d'arcade des ouvertures du rez-de-chaussée deux autres ; l'ensemble

évoquant classiquement les Quatre Saisons.

Tourner à gauche, dans la rue des Petites-Dentelles, puis prendre à gauche la rue des Dentelles et enfin tourner à gauche dans la rue du Bouclier.

15 Ancienne maison Baehr (Strasbourg)

3 rue du Bouclier

Maison Baehr : En 1752, le maître maçon Paul Stahling reconstruit la maison pour le docteur Henri Baehr. De style Rococo, la

façade présente un balcon au premier étage sur lequel repose une belle grille d’appui. Des têtes de femmes et d’hommes ornent

les clés de cintre des fenêtres du rez-de-chaussée, du premier étage et la fenêtre centrale du second étage ainsi que la clé de

cintre de la porte d'entrée, conférant à la façade une belle tenue. Les mascarons sont représentatifs de Jupiter, Vénus, Aurore,

Mercure, Diane, Neptune. Le mascaron situé au rez-de-chaussée, côté droit, est difficilement identifiable du fait de son attribut qui

semble avoir été abîmé.

Revenir sur ses pas, prendre à gauche la rue de la Monnaie et continuer par la rue des Serruriers.

16 31 rue des Serruriers (Strasbourg)

31 rue des Serruriers

Maison Janin : Avant la construction actuelle qui date de 1749-1750, l’endroit était occupé par plusieurs maisons d’artisans

qui étaient adossées directement à l’ancienne chancellerie. Le vaste immeuble que l'on voit aujourd’hui a été construit par

Georges-Michel Muller pour le négociant Antoine Janin, d’où son nom. La très belle façade propose trois étages, dont

l’ornementation se dépouille progressivement au fur et à mesure que l’on s’élève.

Le premier étage s’enrichit d’un balcon en ferronnerie qui dessert trois fenêtres, dont celle du centre est ornée d’un mascaron

représentatif de Mercure, représenté par son caducée et une bourse. Au rez-de-chaussée, les clés d'arcade des ouvertures

immédiatement situées de part et d'autre du balcon, se parent des mascarons de Flore avec sa couronne de fleurs et de Cérès

avec sa couronne d'épis.

Prendre à doite la rue de l'Epine.

17 4 rue de l'Epine (Strasbourg)

4 rue de l' Epine

Ancienne hôtellerie « A la Vieille Poste » : Vers le milieu du XVII° siècle, cette maison est reconvertie en hôtel garni et plus

tard en hôtellerie complète à l'enseigne de la "Vieille poste". Celle-ci, située dans le quartier commerçant, proche de la Douane,

était fort bien achalandée. Reconstruite en 1770 pour l'aubergiste Christophe Wurtz, dont le monogramme figure encore sur une

grille d'appui de fenêtre au premier étage, elle renfermait une écurie pour trente chevaux.

La façade de style Rococo strasbourgeois propose deux travées de six fenêtres, dont les deux fenêtres centrales du premier

étage sont ornées en clé de cintre de mascarons représentant, de gauche à droite, "Aurore" avec son étoile et "Diane", dont

malheureusement le croissant de Lune a disparu.

Prendre à gauche, la rue de l'Ail.

18 19 rue de l'Ail (Strasbourg)

19 rue de l' Ail

Maison « Aux Trois Lièvres » : Cette maison du XVIII° siècle, de style Régence, était contiguë en 1564 avec une autre

demeure qui s’appelait "Zum Hasen" - Au lièvre. Cette dernière fut annexée en 1608 pour ne former qu’un seul et même

ensemble. Le portail baroque à pilastres, présent sur la façade de la maison actuelle, porte sur son fronton un bas-relief

représentant trois lièvres avec l’inscription "Zu den Hasen" et la date de 1608, faisant donc référence à la maison antérieure.

Traserser la place des Tripiers jusqu'à la rue du Vieux-Marché-aux-Poissons que vous descendez vers la droite.

19 14 Rue du Vieux Marché Aux Poissons (Strasbourg)

14 Rue du Vieux Marché Aux Poissons

Maison Barthel : Cette haute maison de cinq niveaux voit sa façade remaniée en 1767 pour le fripier Jean Michel Barthel. Elle

est construite en pierre de taille dans le style Rococo. L’ensemble des ouvertures comporte des grilles d’appui. La maison

ressemble aux demeures d’artisan que l’on peut voir dans la rue du Maroquin. Les trois fenêtres du premier étage sont ornées en

clé de cintre de mascarons représentant les trois Rois-mages : Gaspard, Balthazar et Melchior.

20 1 Rue du Vieux Marché Aux Poissons (Strasbourg)

1 Rue du Vieux Marché Aux Poissons, 19 rue de la Douane

Maison Greiner : Le bâtiment a été reconstruit en 1767 pour les besoins d’un négociant en vins, J.M. Greiner. Sévèrement

touchée par les bombardements en 1944, la maison a été énormément restaurée et présente des façades où se combinent des

éléments Régence et Rococo strasbourgeois. Elle est composée de deux façades reliées par un chaînage d'angle rond à refends.

La partie donnant sur la rue de la Douane, propose en arc de cintre des fenêtres centrales du premier et deuxième étage, des

mascarons représentatifs des Quatre Parties du Monde. La seconde face du bâtiment, qui donne sur la rue du Vieux-Marché-aux-

Poissons, présente quant à elle quatre fenêtres aux arcs de cintre ornés des mascarons des Saisons.

Tournez à gauche, traversez la place de la Grande-Boucherie jusqu'à la Place du Marché-aux-Cochons-de-Lait.

21 10 place du Marché-aux-Cochons-de-Lait (Strasbourg)

10 place du Marché-aux-Cochons-de-Lait

Maison Perrot : A la fin du XVI° siècle, vivait à cet emplacement un marchand de bois, Wolfgang Schütterlin (1521-1612), élu

Ammeister à quatre reprises. Doté d’une réputation inaltérable de bon sens, d’un jugement sans faille, et d’une mémoire

prodigieuse, il fut pendant un demi-siècle un conseiller hors pair dans toutes les questions délicates de la cité. Véritable

patriarche, marié deux fois, il eut 17 enfants et compta de son vivant jusqu’à 109 petits-enfants, 106 arrière-petits-enfants et 2

arrière-arrière-petits-enfants.

Le bâtiment actuel a été reconstruit vers 1765 dans le style Rococo strasbourgeois pour Joseph Philibert Perrot, marchand de

liqueurs. En clé de cintre de fenêtre, au premier étage, mascaron de Flore déesse des fleurs et mascaron de Mercure, dieu du

commerce au deuxième niveau.

Allez jusqu'à la place du Marché-aux-Poissons.

22 4 Place du Marché aux Poissons (Strasbourg)

4 Place du Marché aux Poissons

Maison Zollikoffer : L’immeuble est construit en 1756 pour un négociant, Simon Zollikoffer. La demeure change de

propriétaire en 1838 en la personne de Jacques Hummel, également négociant. Le bâtiment présente deux façades assez

différentes, l’une donnant sur la place du Marché-aux-Poissons et l’autre donnant sur l’Ill. Cette dernière est une reconstruction

en pierre de taille dans le style Rococo strasbourgeois, provenant d’un autre emplacement. L’autre face du bâtiment, débouchant

directement sur la place, est d’origine plus récente et plusieurs fois remaniée, suite notamment aux dégâts du bombardement du

11 août 1944.

La façade sur l'Ill propose un rez-de-chaussée de sept fenêtres, dont quatre d'entre elles sont ornées en arc de cintre de

mascarons représentant les Quatre Parties du Monde. Au premier étage, les quatre fenêtres en vis-à-vis arborent les mascarons

des Quatre Saisons alors que la porte-fenêtre axiale donnant sur le balcon, se pare d'un imposant mascaron de Mercure très

reconnaissable à son casque ailé et à son caducée. La fenêtre centrale du deuxième étage est décorée en arc de cintre d'un

mascaron difficile à identifier du fait du manque d'attribut - Neptune peut être, dont la tête à longue barbe émerge des flots.

Passer devant la façade du Palais Rohan sur l'Ill, puis prendre à gauche la rue du Bain-aux-Roses, au bout prendre à droite la rue de la Râpe.

23 12 Rue de la Râpe (Strasbourg)

7 rue des Ecrivains, 12 Rue de la Râpe

Maison de Cagliostro : A l’origine appelée "Zum Barth", cette vaste maison est reconstruite en 1747 sous sa forme actuelle

pour le marchand de cuir Jacques Williamme. Dotée de nombreuses fenêtres, elle est connue depuis plus d’un siècle sous le nom

de "Lanterne". De 1780 à 1783, elle abrita l’illustre aventurier sicilien Joseph Balsamo, comte de Cagliostro, dont le prestige eut

un énorme écho auprès de la population strasbourgeoise.

Sur l’angle du bâtiment, situé au débouché de la rue des Veaux, se trouve "nichée" une vierge baroque sculptée. Le portail situé

rue de la Râpe, dont le cartouche rocaille est orné de feuilles de chicorée et de fèves, témoigne d’un mélange à la fois baroque et

rococo.

Fin du circuit.

  1. M. Joël Durand, voir son site [archive]