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Adresse:8 Rue du Dôme (Strasbourg)

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8 Rue du Dôme

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Date de construction 1791
Architecte François Pinot
Structure Hôtel particulier
Courant architectural Néoclassique

Date de rénovation 2007
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Hôtel Livio

Date 1791
Architecte François Pinot


L’hôtel particulier Livio, de style néoclassique, a été construit en 1791 par l’architecte parisien François Pinot pour le prince François-Charles-Joseph de Hohenlohe-Waldenburg. Racheté en 1815 par le banquier Ignace Etienne Livio1, qui fut maire de Strasbourg en 1800, l’hôtel particulier a ensuite abrité la brasserie Brabant avant d’être acquis puis restauré par la Sogenal (Société Générale Alsacienne de Banque, intégrée à la Société Générale en 2001) qui y a maintenu son siège de 1881 à 2001.

L'hôtel est occupé depuis 2007 par des écoles privées.

La superficie est d'environ 4000m² sur trois étages.

Descriptif

On notera, concernant l'aspect extérieur, la façade totalement dépouillée, avec des fenêtres rectangulaires très simples, une façade presque plate. Rien qui soit saillant, sauf deux pilastres verticaux qui entourent la porte, mais se détachent très simplement. L'idée est d'écraser, d'aplanir. On est dans la "sécheresse" du néo-classique.

Même la décoration des consoles du balcon est très simple. Les motifs sculptés reprennent le vocabulaire dorique antique. Les grilles sont également dans une géométrie très sèche. Seules concessions : les grandes vasques du portail, avec une dominante florale. Notons qu'à l'arrière, dans la cour (où il y avait à l'origine le jardin), la rigueur est encore plus grande.

Intérieur

Date environ 1792

Le papier peint panoramique « Amérique » dans l'un des bureaux provient de la fabrique de papier peint J. Zuber & Cie à Rixheim. Les papiers peints panoramiques étaient courants jusque vers 18602,3.

On est ici, à l'intérieur, à l'apogée du néo-classique. Ainsi, la ferronnerie de l'escalier est très simple, avec un fût de colonne à l'antique. La corniche est également empruntée à l'art grec, mais les chapiteaux sont très volubiles sur des colonnes qui sont des pièces d'imitation de marbre.

Le salon-bureau est le seul ensemble de ce genre conservé dans son état d'origine à Strasbourg. Il a en effet gardé la presque totalité de sa décoration (sauf le plafond qui manque). C'est un atelier de Sarrebourg, dont nous avons oublié le nom, qui a répandu le matériau en Alsace, à savoir du "carton-pierre" (mais plutôt que de la pierre, il s'agit d'une sorte de mastic qui devient dur en séchant).

Les grands panneaux sont souvent identiques, car réalisés avec un moule. Ce matériau est moins cher que le stuc, mais plus luxueux que le papier peint. On notera dans ce décor les abeilles impériales, les allusions à l'Egypte, les chapiteaux corinthiens, la tête de Mercure, dieu des Voyageurs et du Commerce.

N.B. : Précisons que ces quelques remarques stylistiques, concernant les aspects extérieurs et intérieurs du bâtiment, proviennent d'une visite guidée des bâtiments néo-classiques à Strasbourg qui a eu lieu le 5.6.2011 sous la conduite de Julien LOUIS, mais que nous assumons évidemment d'éventuelles erreurs d'interprétation.

ISEG - Epitech

Date 2007

Après une rénovation intérieure, l'ISEG [archive] , école de commerce, et Epitech [archive], école d'informatique, s'installent dans les locaux4.

L'ancien siège de l'ISEG se trouvait 10 rue du Général de Castelnau


Vues prises depuis cette adresse

Références

  1. On le retrouve également en 1795 au 11 rue de l'Epine
  2. Pour en savoir plus voir le site du Musée des Papiers peint de Rixheim [archive], Les Panoramiques, consulté le 01/03/2022
  3. A propos des papiers peints panoramiques voir aussi Strasbourg 1900 - Naissance d'une capitale (Livre), p173
  4. http://www.iseg.fr/group/3-ecoles-superieures-strasbourg.aspx [archive] sans date de consultation