Actualités adresse:Eglise Saint Guillaume (Strasbourg)

Cloître

Date	environ 1350

Le cloître était occupé par les Guillemites ^[archive], ordre originaire de Toscane.Cet ordre était à la Krutenau depuis 1298.

En 1534 l'église est affectée au culte protestant. Les bâtiments conventuels sont occupés de 1543 à 1680 au logement des étudiants (collegium willelmmitanum)

Les religieux de Saint-Guillaume sont partis en 1536. On y a réinvesti les bâtiments de l'église la transformant en école. En 1544, on y a adjoint un internat d'étudiants pauvres (mais en 1660, ce dernier a été transféré au couvent des Dominicains).En 1682, l'ancienne église a encore changé de fonction, devenant alors une maison de correction et un dépôt de mendicité.

En 1747, elle a accueilli dans ses murs la Maison des Enfants Trouvés..

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1548

Date	1548

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  1548 : détail du plan Morant

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  Avant 1565

Chaire

Date	environ 1656

La chaire est toujours là, réalisée en style "cartilage" alsacien, ouverture sur le Baroque. Du dessus, la colombe de l'Esprit Saint descend sur le prédicateur. En dessous, le pélican nourrit ses enfants de sa propre chair, conformément à la légende, tel le Christ sacrifié.

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Orgue

Date	1728

L'orgue datant de 1728 comporte 1 500 tuyaux en plomb et en étain allant de quelques millimètres à 5 mètres.

Depuis la fin des années 1980 les orgues sont montés sur des rails, pour pouvoir les reculer d'environ 12 mètres et ainsi laisser plus de place au choeur (chanteurs) dans le choeur de l'église lors des concerts.

Il doit être démonté tout les 30 ans pour être entièrement nettoyé, comme cela a été le cas en 1987 et 2012 (Réalisé par Yves Koenig, facteur d'orgues à Sarre-Union).

A ce propos, le chroniqueur alsacien Robert REDSLOB, dont le père fut pasteur de la paroisse Saint-Guillaume et collabora avec le musicien Ernest MÜNCH, nous fournit quelques précisions dans son ouvrage "Sous le regard de la cathédrale", paru en 1962 aux éditions Sutter : "quand la galerie de l'orgue n'était encore agrandie pour faire place au choeur et à l'orchestre, on dressait un échafaudage de bois qui descendait jusqu'à l'autel. C'était une cataracte de musiciens et de chanteurs qui se précipitait de la voûte." (page 60).

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  rails permettant de reculer les orgues

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Vues anciennes

Date	environ 1750 à 1834

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  1750

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  1834 Dessin de Louis Schneegans

Crépissage, réfection du toit et des gouttières

Date	1978

De fin mai 1978 à fin juin ont eu lieu des travaux de crépissage, la remise en état du toit et des gouttières, comme le relate un extrait des Dernières Nouvelles d'Alsace en date du 1er juin 1978.

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  Document d'archives: article des DNA du 1er juin 1978

Quatre photos

Date	1988

Quatre photos d'archives, datées de 1988, et qui semblent se concentrer sur le petit pavillon à colombages attenant à l'église, sont conservées dans un dossier des Archives.

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  Document d'archive: vue de l'église et des environs (1988)

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  Document d'archive: vue sur le toit du pavillon et sur la tour de Saint-Guillaume (1988)

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  Document d'archive: vue sur le petit pavillon à colombages attenant à l'église (1988)

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  Document d'archive: vue sur la rue Munch, depuis la cour intérieure (1988)

Journée du Patrimoine

Date	2005

Visite de l'intérieur dans le cadre des journées du patrimoine.

L'église est fermée pendant la semaine , sauf en été et/ou circonstances exceptionnelles (mariage,enterrement...)

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Vitraux

Date	5/8/2012

Les vitraux sont un des ensembles les plus prestigieux d'Alsace. En vous plaçant à l'entrée du choeur, vous pourrez voir le vitrail ouest : il est le dernier témoin de la première vitrerie de l'édifice, vers 1310. Situé initialement dans le choeur, dans l'axe, il représente la Vie du Christ, de l'Annonciation à la Résurrection (la Crucifixion était un seul et immense vitrail installé au-dessus, perdu aujourd'hui), avec, à la base, un Arbre de Jessé. Dans la nef, les vitraux correspondent aux réfections du troisième quart du XVème s. Les catastrophes naturelles, les guerres, puis les "restaurateurs" ont, au XIXème siècle, mutilé l'ensemble. Les panneaux nord sont néanmoins quasiment intacts. La troisième fenêtre en partant du fond présente la vie de saint Guillaume, ou plutôt "des" saints Guillaume : à gauche, Guillaume d'Aquitaine, que nous avons vu dans la chapelle, abandonne la vie militaire pour l'ascèse, et, à droite, Guillaume de Maleval se fait pélerin et ermite. L'ensembe est attribué au "Maître de Walvourg de 1461". La deuxième, et surtout la première fenêtre, présentent la vie de sainte Catherine (mais attention : dans le désordre !). Légèrement plus tardives sans doute, ces scènes sont l'oeuvre de Pierre Hemmel d'Andlau. Le premier maître, bien que sensible aux créations de l'Italie du Quattrocento (bâtiments en perspective, sens du détail naturaliste....) reste obstinément fidèle aux spécificités du Moyen-Age, comme le fond "damasquiné". Pierre Hemmel franchit un pas de plus : les Fiançailles de sainte Catherine (1ère fenêtre, 2ème panneau en haut à droite) se situent dans un espace clos, indépendant, où le soin du détail donne toute leur vérité aux personnages, mais aussi aux objets, tels les Flamands. Des contemporains de Hemmel travaillent à Saint-Guilaume, au sud, dans le mêm temps. Malgré les désastres successifs, la 2ème fenêtre en partant du fond est bien préservée. Nous retrouvons la Passion du Christ : l'occassion de comparer l'évolution d'un art sur un siècle et demi. Peu après, Hemmel et ces peintres se sont réunis en un atelier commun, et l'on retrouve la "fenêtre strasbourgeoise" jusqu'à Nuremberg ou Salzbourg. Deux vitraux ont été rajoutés à cet ensemble au XVIIème siècle, côté nord. Le plus petit, du genre dit "suisse", représente une Crucifixion avec beaucoup de minutie. Le second figure lui aussi un Calvaire, mais de manière plus monumentale.

N.B.: Nous proposons ci-dessous quelques images de vitraux présents à Saint-Guillaume, toutes extraites d'un opuscule intitulé "Eglise Saint Guillaume, Strasbourg", dont le texte est dû au pasteur Fichter, et qui a été imprimé à Colmar-Ingersheim en 1969.

Mais pour voir davantage de vitraux, on aura intérêt à se rendre sur l'excellent site de Denis Krieger .

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  Vitrail de St-Guillaume

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  Vitrail Ouest du XIVe siècle

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  Armoiries de Mullenheim

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  Crucifixion du XVIIe siècle

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  Petit vitrail du XVIIe siècle

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  détail

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  vitrail sur la façade ouest,daté de 1310

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  détail

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  détail

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  détail

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  sur façade nord

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  idem

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  idem

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  Détail du vitrail situé à côté de la chaire avec, de g. à dr., les emblèmes des bateliers, des jardiniers et des pêcheurs

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  Crucifixion du XVIIe siècle, au-dessus des emblèmes des corporations

Inauguration de l'orgue

Date	11/10/2012

L'orgue entièrement nettoyé et ré-harmonisé a été remis en service le 5/10/2012

Bas-relief polychrome représentant la conversion de Guillaume d'Aquitaine

Date	11/5/2014

Après une restauration qui a duré trois années, le bas-relief polychrome représentant la conversion de Saint-Guillaume d'Aquitaine a retrouvé place dans l'église Saint-Guillaume. Il n'a pas strictement retrouvé la place qu'il occupait au fond de la chapelle, mais mieux en vue, il est installé à présent sous le jubé.

L'inauguration après restauration, de cette oeuvre datant du début du XVIe siècle, s'est déroulée à l'issue d'un culte, en présence de la paroisse et de son pasteur Christophe Kocher, des autorités civiles, d'un responsable de la DRAC et de la restauratrice Madame Meyer, dont l'entreprise est située à Schiltigheim. Chargée de sa délicate restauration, Madame Meyer a expliqué à l'aide de diapositives les différentes étapes de celle-ci. Monsieur Olivier Bitz, adjoint au maire de Strasbourg a ensuite "dévoilé" l'oeuvre restaurée (voir aussi les DNA du 15/5/2014 ^[archive]).

L'oeuvre se lit de gauche à droite : le cheval et l'armure, sur la gauche, symbolisent la vie passée de Guillaume d'Aquitaine. La robe de bure tendue par un moine et le bâtiment du couvent, sur la droite, symbolisent sa vie future. Guillaume lui-même se tient au milieu du tableau entouré de deux forgerons qui rivent sur son corps une cotte de maille qui, selon la légende, doit lui rappeler une perpétuelle pénitence.

Bas-relief restauré par l'atelier Meyer ^[archive] à Schiltigheim

voir une vidéo sur l'atelier Meyer ^[archive]

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  avant restauration

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  avant restauration

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  avant restauration

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  avant restauration

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  Bas-relief après restauration

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  Vue de l'église, avant le "dévoilement" (à gauche du jubé)

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  Diapositive permettant de suivre les explications

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  La restauratrice explique la délicate entreprise

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  Tête de Guillaume avant restauration (diapositive de l'entreprise Meyer)

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  Tête de Guillaume en cours de restauration (diapositive de l'entreprise Meyer)

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  Tête restaurée de Guillaume d'Aquitaine (diapositive de l'entreprise Meyer)

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  L'adjoint s'apprête à dévoiler le bas-relief

Fouilles

Date	7/6/2017

Des fouilles dans l'arrière-choeur, réalisées récemment, ont mis à jour un tombeau. On attend le rapport d'expertise pour connaître sa datation

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Exposition

Date	7/2018

Une exposition d'anciennes photos, montrant l'évolution du quartier, se tient actuellement dans l'Eglise.

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  notice

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  Enceinte e 1576

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  Muraille place Sainte Madeleine

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  Plan-relief

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  Plan-relief

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  Quai des Bateliers

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  Quai des Pêcheurs

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  Rue Sainte Madeleine

Découverte archéologique

Date	03/02/2021

Une quarantaine de sépultures, datant vraisemblablement du XVe ou XVIe siècle, ont été découvertes dans la nef de l’église protestante Saint-Guillaume, lors de fouilles préventives menées par l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) dans le cadre de la restauration de l’église.

Boris Dottori, l’archéologue en charge des opérations de fouilles, considère que « même si cela reste une hypothèse, nous pensons avoir trouvé le plan d’origine de l’église du XIVe siècle, qui était beaucoup plus petite et devait correspondre au chœur actuel ».

Il regrette cependant de ne pas encore avoir réussi à retrouver l'obituaire de Saint-Guillaume (registre renfermant la liste des défunts), qui permettrait d'en savoir plus sur les personnes enterrées.

Un site richement illustré permet de vérifier l’importance de la découverte.

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  Exemple de squelette exhumé lors des fouilles préventives (Photo DNA / Laurent Réa)

Découverte d’une plaque commémorative

Date	24/02/2023

Une plaque commémorative de l'inauguration de l'autel en date du 25 décembre 1767 a été découverte ce jour par le sacristain, dans des circonstances qui ne sont pas encore connues.

Cette découverte étonnante a été partagée sur le réseau social facebook le jour même, ainsi que la photographie ci-dessous.

On peut en particulier y déchiffrer les noms du pasteur en exercice à cette date, à savoir  Johann Stuber, ainsi que ceux des diacres Johann Philipp Burand et Johannes Niethammer.

Grâce à cette découverte, une plaque d’imprimerie exposée sur la bibliothèque dans la salle Munch a pu être identifiée le lendemain, sans le moindre doute : elle correspond en effet parfaitement en miroir à la plaque commémorative retrouvée la veille.

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  Plaque commémorative de l'inauguration de l'autel en date du 25 décembre 1767

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  Plaque d'imprimerie de la plaque commémorative retrouvée la veille

Autres vues...

Date	5/8/2012

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  Photo prise depuis le quai Saint-Etienne.

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  Photo prise sur le pont Saint-Guillaume...